Un contrat historique pour Hydro-Québec
Éric Martel, président-directeur général d’Hydro-Québec et Pierre Moreau, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ont pris la parole le vendredi 26 janvier 2018, au sujet de l’exportation de l’hydro-électricité québécoise vers les États-Unis.
L’appel de proposition du Massachusetts a pour but de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Lorsque le projet sera conclu, Hydro-Québec investira autour de 680 millions de dollars, pour construire la ligne de transport. Le projet prendra forme à l’automne 2018 pour être en fonction dès 2020, pour une durée de 20 ans. Ceci sera une grande contribution pour la décarbonisation du Nord-est américain. Une opportunité d’aider à l’enjeu de l’environnement, tout en enrichissant le Québec en faisant de l’exportation.
Avec cette ligne d’hydro-électricité, le Québec recevra près d’un demi-milliard de revenu par année. Ceci est le plus gros contrat qu’Hydro-Québec a signé de son histoire.
Retour de l’ARTJAM
C’est le 26 janvier dernier qu’avait lieu la seizième édition de l’ARTJAM, évènement artistique mensuel produit par l’agence de production événementielle Good Vibe People.
Chacune ces soirées remplient de créativité locale présente une nouvelle programmation d’artistes émergents de diverses disciplines créatives dans environnement social et interactif et met en avant des performances musicales, art en direct et projections vidéos. Artistes tatoueuse et de henné, peintres et musiciens étaient tous au rendez-vous lors de cette dernière édition, prenant place au studio de production coopérative créative Nomad Live, situé dans le quartier Mile-End à Montréal.
Cet événement a pour thématique générale l’expression de soi par l’art, quelle qu’en soit la forme. Cette soirée à l’ambiance festive fut riche en divertissement et appréciée de tous. Ce rassemblement artistique sera certainement de retour sous peu, bien que la date de la prochaine édition ne soit pas annoncée au public pour le moment.
Le verglas persiste et signe
La pluie verglaçante, tombée durant la nuit du 22 au 23 janvier, ont laissé plusieurs résidences sans électricité et ont forcé plusieurs établissements scolaires à fermer leurs portes.
Plusieurs vols de l’aéroport Pierre Elliott Trudeau ont été retardés et même annulés dans certains cas. Aujourd’hui, le mercredi 24 janvier, plusieurs de ces écoles rouvrent leurs portes, dont l’UQAM et le Cégep du Vieux Montréal, tandis que plusieurs restent encore fermées. La CSDM et la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys sont parmi celles qui ont annoncé qu’elles seront fermées aujourd’hui.
Plusieurs résidences montréalaises restent encore sans électricité et les employés d’Hydro-Québec patrouillent la ville pour réparer les dommages causés par le verglas. Selon Radio-Canada, plus de 60 000 résidences seraient en panne. Plusieurs automobilistes peuvent être vus ce matin en train de dégivrer leurs voitures qui ont passé la nuit sous la pluie verglaçante.
Les garderies passent à 8,05 $ par jour
Le coût de la vie ne cesse d’augmenter : le 27 décembre dernier, les garderies apprenaient qu’elles devraient charger 8,05 $ par jour au lieu de 7,75 $ dès le 1er janvier.
Alors que la plupart des garderies étaient fermées à ce moment, le retour des vacances a été une moins bonne surprise pour les parents. Le gouvernement avait spéculé un peu plus tôt à l’automne que l’augmentation se ferait vers le mois de juillet 2018. Ainsi, cette augmentation soudaine en a surpris plus d’un; même une directrice m’avoue avoir été déçue d’avoir reçu le message aussi tard et ne pas avoir eu la chance d’en parler aux parents avant le temps des Fêtes!
Cette augmentation peut paraître minime pour certains, mais pour les principaux concernés, soit les familles à moindres revenus, cette augmentation est inquiétante, car ce n’est définitivement pas la seule augmentation qu’ils vont devoir subir dans les prochaines années. À moins qu’un nouveau gouvernement change la tendance cet automne?
La fin des sacs de plastiques trop minces
Le 1er janvier 2018, la ville de Montréal, pour le bien de l’environnement, a appliqué le règlement 16-051 qui interdit la distribution des sacs plastiques qui sont faits de matériaux oxodégradables, oxofragmentables, biodégradables et d’une épaisseur inférieure à 50 microns.
La production de sac en plastique transmet des gaz à effet serre qui seraient une des causes du réchauffement climatique. D’ailleurs, pour qu’un seul sac se dégrade, cela peut prendre entre 100 et 400 ans.
Ces sacs de plastique sont considérés non-recyclables puisqu’ils sont trop minces. De plus, grâce à leurs légèretés, ceux-ci ont tendance à s’envoler facilement ce qui a causé énormément de morts d’animaux chaque année.
La ville de Montréal a donné un délai jusqu’au 5 juin 2018 aux commençants pour vendre les sacs en plastique non recyclable. Après ce délai, les commerçants pourront vendre des sacs en plastique recyclables et réutilisables afin de satisfaire leur clientèle. Par contre, il y a aura une hausse de prix pour s’en procurer en magasin.