C’est à Montréal, devant l’hôtel Bonaventure, où avait lieu la sixième ronde de négociations de l’ALÉNA que des syndicalistes et des environnementalistes se sont réunis pour manifester samedi le 27 janvier vers midi.
Les manifestants anticipent de trop importantes concessions dans les négociations face aux États-Unis. Des groupes tels que GreenPeace, la FTQ (fédération des travailleurs et travailleuses du Québec), Unifor et la RQIC (Réseau québécois sur l’intégration continentale), qui a lancé l’invitation à cette protestation, militaient pour que les renégociations de l’ALÉNA prennent en compte, entre autres, la protection de l’environnement et les droits des travailleurs. Ils soutiennent que l’accord ne sert que les multinationales.
Plusieurs représentants ont pris la parole, entre autres Patrick Bonin, de Greenpeace et Daniel Boyer, de la FTQ. Autour de 40 personnes étaient rassemblées. Ils dénonçaient notamment que les négociations entourant l’ALÉNA se déroulent derrière des portes closes pour la sixième ronde, encore une fois.