Le hip-hop comme vecteur d’intégration
par Augustin Chapdelaine
Le mardi 30 janvier 2018, à l’école secondaire Louis-Joseph Papineau située à Montréal avait lieu la première séance d’information pour les ateliers zone ado hip-hop.
Des ateliers visant les jeunes immigrants en milieu d’intégration, ayant pour but de leur monter la culture du hip-hop québécois. L’objectif premier de ces activités est de faciliter le passage de l’ exclusion à l’intégration dans la communauté par le partage des connaissances et des talents de tout un chacun.
La Mission Communautaire de Montréal et le Camp Cosmos vous invitent à participer aux ateliers de hip-hop, animés par 3 artistes montréalais: Danse (avec DarQ du collectif Clean Fresh Air), Rap / slam (avec Chaperdu), Musique (avec LbrT). Les 6 ateliers auront lieu les mardis de 4 à 5 heures, après les heures de cours à compter du 30 janvier 2018. Trois thèmes sont proposés : la musique, la danse et le rap.
Vous vous intéressez au hip-hop? Inscrivez-vous et venez explorer ces facettes avec de jeunes artistes expérimentés. Les ateliers sont gratuits.
Hommages à Pops
par Vincent Morin
Le 27 janvier dernier, les funérailles du père Emmett Johns, mieux connu sous le surnom ‘’Pops’’, ont eu lieu à la basilique Saint-Patrick.
Près de 200 personnes de tous âges sont venues lui dire un dernier au revoir. Des nombres, nous retrouvons la directrice actuelle de l’organisme ‘’Dans la rue’’ Caroline Dufour, ainsi que la mairesse Valérie Plante, qui annonça aux journalistes, son intention de nommer un parc en l’honneur du père Johns.
Pour sa part, le premier ministre Philippe Couillard annonce la création d’un futur prix qui portera le nom du défunt, qui sera remis à des personnes qui sont engagées auprès des jeunes dans le besoin. En 1988, le père Johns fonda l’organisme ‘’ Le bon Dieu dans la rue’’, un organisme, qui avait pour but d’aider les jeunes sans-abris de la métropole en leur offrant, cinq jours par semaine, un peu de nourriture et de compassion.
L’organisme sert annuellement 140 000 hot-dogs ainsi que 10 800 sacs de provisions à des jeunes en difficulté.
La lune dans tous ses états
par Mathilde Sauvé
Le 31 janvier 2017 marque l’apparition d’un phénomène astronomique qui fut observable la dernière fois (au Canada), il y a maintenant 152 ans. L’envergure de ce spectacle se décrit par trois manifestations plus ou moins fréquentes et qui ne coïncident que très rarement. Effectivement, dans la nuit du 30 au 31 janvier 2018, une super lune, une lune bleue ainsi qu’une lune de sang se donnaient en spectacle, toutes sur la même scène. L’astre éteint nous offrait possiblement son plus beau visage.
C’est-à-dire que le matin du 31 janvier 2018, la lune atteignit presque son périgée (à 356.410 km de la Terre), alors qu’elle se situait, selon les prédictions, à 359.000 km de la planète bleue. C’était également la deuxième pleine lune dans un même mois. Enfin, on pouvait témoigner de la trajectoire de la lune, puisqu’elle passait dans le cône d’ombre de la Terre et conséquemment, prenait sa teinte rougeâtre.
Puisque cette fois, elle n’était observable que de l’Asie, de l’Océan Pacifique, de la Russie et de l’Amérique du Nord (l’ouest étant privilégié), des images de ce spectacle sont disponibles sur le site officiel de la NASA, d’une vidéo qui le captait en direct.
Exposition de photographies de la Californie et de l’Arizona
par Audrey Ross
Suite à son voyage féérique sur la côte ouest-américaine, Bianca Des Jardins tenait, le 28 janvier dernier, un vernissage afin de nous plonger dans son univers de rêve et de magie.
La plupart des clichés, réalisés en collaboration avec Andy Dubois de Giandy on the Road et Gabrielle Mather-Senosier, sont le fruit d’heureux hasards. Quelques imprévus causant des expositions triples et doubles permettent de nous faire voyager dans les régions de la Californie et de l’Arizona de manière inusitée et très agréable. On peut alors y observer les paysages colorés de Slab City ainsi que de magnifiques contrées désertiques de Joshua Tree et d’Eliphante.
De plus, les mixologues matinaux de 1 ou 2 cocktails étaient présents lors de cet évènement, nous proposant des boissons à la hauteur des photographies présentées.
Ce vernissage fut une réussite, et une occasion de voir le cheminement de cette artiste montréalaise qui ne cesse de nous épater grâce à sa maîtrise de la lumière.
Un contrat historique pour Hydro-Québec
Le ministre Pierre Moreau et le pdg Éric Martel
par Karine Laurence
Éric Martel, président-directeur général d’Hydro-Québec et Pierre Moreau, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ont pris la parole le vendredi 26 janvier 2018, au sujet de l’exportation de l’hydro-électricité québécoise vers les États-Unis.
L’appel de proposition du Massachusetts a pour but de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Lorsque le projet sera conclu, Hydro-Québec investira autour de 680 millions de dollars, pour construire la ligne de transport. Le projet prendra forme à l’automne 2018 pour être en fonction dès 2020, pour une durée de 20 ans. Ceci sera une grande contribution pour la décarbonisation du Nord-est américain. Une opportunité d’aider à l’enjeu de l’environnement, tout en enrichissant le Québec en faisant de l’exportation.
Avec cette ligne d’hydro-électricité, le Québec recevra près d’un demi-milliard de revenu par année. Ceci est le plus gros contrat qu’Hydro-Québec a signé de son histoire.
Simon Laliberté photographe
