Un nouveau pont pour augmenter la fluidité
Le pont Gouin a vu le jour en 1915 dans la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le pont est directement relié avec la ville d’Iberville. Une des caractéristiques du pont est sa partie mobile au-dessus du canal Chambly ce qui permet l’accès de plusieurs navires.
Le nouveau pont est construit au nord de l’ancien. La construction de la nouvelle plateforme a débuté en hiver 2017 et son ouverture a eu lieu en automne 2019. C’est à ce moment que le pont original a été fermé à la circulation et la démolition a débuté par la suite. L’investissement global pour ce projet est d’environ 125 millions de dollars. La ville de Saint-Jean-sur-Richelieu a contribué au financement du projet pour plusieurs éléments qui répondent à des besoins des citoyens. Aussi, le ministère des Transports est à la charge de cette construction.
Le nouveau pont Gouin est construit plus large et plus haut ce qui va être favorable à la fluidité de la circulation sur l’infrastructure. De plus, la ville va consulter la population pour nommer le pont.
Lueur d’espoir pour les petits libraires
Il y a quelques années, le sort des petites librairies indépendantes à Montréal était incertain. Plusieurs menaçaient de fermer, ayant pour cause la compétition que leur faisaient le numérique et les géants de l’industrie. Quand est-il 7 ans plus tard?
Bien que dans les années 2012 à 2014, on pouvait observer de nombreuses fermetures pour les librairies indépendantes, les affaires semblent meilleures de nos jours. Pour faire concurrence avec les géants du web comme Amazon et ainsi survivre sur le marché, certaines librairies épandent leurs activités. Conférences, salons de lecture, petits cafés, etc. D’autres ont des partenariats avec des écoles pour offrir un rabais aux étudiants et promouvoir leur commerce. La librairie Zone Libre en est un exemple. Ils collaborent avec le cégep du Vieux-Montréal, entre autres, afin que les élèves puissent se procurer leurs livres pour les cours de français.
Avec les réajustements faits par les commerces dans les dernières années, cela peut nous laisser croire que leur avenir est plus rose que l’ont croyait.
L’embourgeoisement responsable de la hausse des loyers
Montréal est l’une des nombreuses villes du Canada qui subit un embourgeoisement monstre depuis les dernières années. En commençant par l’Ouest canadien, des investisseurs étrangers ont commencé à acheter des propriétés sans même y habiter dans le but de les revendre à profit. Ce faisant, le prix des résidences grimpa et le phénomène n’est pas sur le point d’arrêter.
De Vancouver à Rosemont-Petite-Patrie, des augmentations des prix de 25% entre deux propriétaires ne sont pas rares, et ce, même sans justification. Romane Dumesnil, une jeune étudiante en appartement, nous mentionne que le prix précédent de son appartement était de 500$ et est passé 650$ sans la moindre rénovation.
Pour finir, je vous rappelle que le prix du loyer des locataires précédent est obligatoirement inscrit sur le bail et qu’il est illégal de faire de grosses augmentations sans raison. Après la signature, vous avez 10 jours pour contester l’augmentation avec la régie du logement.
2019 en images
Voici quelques images qui ont marqué le travail de nos photographes tout au long de l’année.
Des sujets toujours d’actualité, mais pas toujours facile à illustrer.
Le patrimoine religieux de Montréal converti en condominiums
Le projet pharaonique de la reconstruction de l’échangeur Turcot dans une ville où le trafic de cette région est déjà surchargé
La fermeture prématurée des commerces de la rue Saint-Laurent causée par les fortes taxes municipales.
Les nids de poules encore et encore. Une question de colmatage de leur formation avant qu’ils éclatent.
Le partage des voies par les piétons, cyclistes et automobilistes
Les micros ruelles non gérées par la Ville qui finissent souvent en dépotoirs malsains pour les enfants.
La problématique des bornes de recharge qui sont utilisées comme place de stationnement bon marché en particulier même quand les voitures présentent une très bonne autonomie.
La façade de l’église St-James enfin visible après des décennies cachée derrière des commerces de la rue Sainte-Catherine.
Les murales artistiques de Montréal vandalisées par des graffitis.
L’île St-Hélène vulnérable à la spéculation immobilière ou à des projets de divertissements culturels.
Certains vieux édifices de la Ville de Montréal disponibles à très faibles frais pour des projets artistiques. La station de pompage Craig en est un exemple.
L’oratoire Saint-Joseph prisée par les pèlerins américains toujours en vogue même en cette ère de délaissement de la religion.
Les failles de sécurité de l’application mobile de paiement des frais de stationnement.
Le trafic toujours grandissant sur le pont Jacques-Cartier malgré l’ouverture du pont Samuel de Champlain.
L’embourgeoisement de la rue Ontario dans le quartier Hochelaga
Les édifices incendiés qui restent en chantier des années, même autour de sites touristiques comme le Square St-Louis.
Les accidents, causés par les risques associés au travail en hauteur, inquiètent toujours la CSST (Comission Santé Sécurité Travail).
La toiture amovible du stade olympique encore à réparer, voire remplacer.
Greta Thunberg marche à Montréal
texte Martin Benoit
Greta Thunberg était à Montréal lors de la grande marche pour l’environnement. Il semblerait que plus de 500,000 personnes aient marché ce jour-là.
La foule s’est dissipée immédiatement après le discours de la jeune égérie de l’environnement. Dans quelle mesure cette marche aurait-elle eu un si vif succès si elle n’y avait pas participé?