CHAMPS LIBRES |

Rareté de la main-d’œuvre à travers la Montérégie

par Myriam Lepage

M. Jean Boulet ministre du Travail, Emploi et Solidarité

Le 25 février dernier, à Longueuil, le ministre du Travail, de l’emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, a fait son quatrième arrêt pour sa tournée du Québec En action pour la main-d’œuvre, réalisée dans le cadre de la Grande corvée. Cette tournée vise à mobiliser les citoyens sur la problématique de la rareté de la main-d’œuvre à travers la Montérégie en écoutant et en outillant les entreprises qui jouent un rôle important dans un contexte de la rareté de la main-d’œuvre.

Lors de cette conférence, le ministre a annoncé que le gouvernement du Québec allait verser une aide financière de près de 3,8 millions de dollars à Coginov, une entreprise qui a pour mission d’augmenter la performance des organisations par l’ajout de solutions à la fine pointe de la technologie. Cette entreprise travaille présentement sur le développement d’une plateforme intelligente permettant aux entreprises de mettre en œuvre une gouvernance globale de leurs données.

J’aime le consentement

par Anna Martin, 25 février 2019

C’est ici au cégep du Vieux Montréal où prend place une semaine de sensibilisation contre les violences sexuelles.

Des activités organisées par des étudiants du cégep, des intervenants du cégep, et du service de sexologie du cégep, auront lieu au cours de la semaine du 25 février au 1er Mars. Pour leur première journée, des étudiants vendaient des chandails où la phrase << J’aime le consentement >> y était inscrite. Tous les kiosques planifiés pour cette semaine auront lieu près de l’entrée principale du cégep (hall d’entrée), soit au troisième étage de l’établissement.

Le cégep du Vieux Montréal s’implique beaucoup auprès de leurs étudiants avec des activités et événements qui confrontent directement des sujets qui touchent une grande partie des jeunes de notre société. Cette implication et cet intérêt aux problèmes sociaux font ressortir le cégep du Vieux Montréal et le distingue des autres cégeps.

Le consentement entre hommes

par Judith Crico

Le mercredi 20 février, à 10h, au bar Le Stud situé au cœur du Village, à Montréal, l’organisme RÉZO dévoilait sa toute nouvelle campagne de sensibilisation ayant pour thème : Le consentement entre hommes?

Oui. Lors de ce point de presse, Alexandre Dumont Blais, codirecteur de RÉZO, a pris la parole afin de dénoncer un sujet trop souvent banalisé : le consentement sexuel dans la communauté GBT (gais, bisexuels, cis et trans) « Avec des messages francs et directs et une vidéo provocatrice, dit-il, on veut réveiller le mononcle en nous et lui dire que cette culture doit changer ».

Financée par le gouvernement du Québec, cette campagne à grand déploiement, la première du genre au Canada, sera affichée dans de nombreux établissements du Village et dans le métro Berri-Uqam. De plus, l’organisme invite tous les internautes à réagir sur les réseaux sociaux #ÇaExiste #ÇaPognePas #LaPognesTu.

1,8 millions $ à McGill pour l’environnement

par Maude Laberge

Vendredi dernier, 22 février 2018, avait lieu une conférence de presse à l’Université McGill.

La ministre de l’Environnement Catherine McKenna s’y trouvait accompagnée d’un ancien camarade de classe et député parlementaire du secteur Ville-Marie, Marc Miller. Ceux-ci se sont déplacés à cette université de renommée mondiale afin de souligner leur avancement en matière de lutte contre les changements climatiques. En effet, un don d’argent de 1,8 million de dollars a été offert à McGill par le gouvernement du Canada. À l’aide des fonds pour une économie à faibles émissions de carbone, l’université pourra améliorer ses démarches environnementales. Les appareils de chauffage aux combustibles fossiles présentement utilisés par l’université seront remplacés par des appareils alimentés par de l’électricité propre.

De cette façon, l’établissement fait sa part afin de réduire la pollution de l’air, réduire les émissions de carbone, économiser de l’énergie, réduire de beaucoup les coûts qui y sont liés, mais aussi aider la création d’emplois en ce qui a trait à l’économie propre. Cette école prend parti dans le plan climatique canadien qui adopte de plus en plus de mesures afin d’éliminer l’émission de carbone à travers le pays.

Hydro fait encore des profits

par Camille Mercier

Le 20 février dernier, c’est déroulé la conférence de presse d’Hydro-Québec afin de révéler leurs résultats financiers de 2018.

M. Éric Martel, président-directeur général, et M. Jean-Huges Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière et du risque, ont eu le plaisir d’annoncer la hausse de 12 % du bénéfice net par rapport à l’année 2017. Effectivement, le bénéfice net de 2018 s’élève à 3 192 M$. Cette hausse fulgurante est dû principalement à un partenariat qu’Hydro-Québec a conclu avec la société Dana Corporation. Cette compagnie œuvre dans le domaine automobile en fournissant des pièces d’auto à la majorité des grands constructeurs automobiles. Hydro-Québec a décidé de céder le contrôle de la grande filiale TM4 à Dana en lui vendant la majorité de ses parts. TM4 est une entreprise située à Boucherville se spécialisant dans la conception et la commercialisation de moteurs électriques et de systèmes de contrôle. Hydro-Québec vise à atteindre le plein potentiel commercial de TM4 tout en conservant certains droits sur l’entreprise. Cette transaction procure un gain de 277 M$ pour Hydro-Québec.

D’autres éléments ont contribué à la hausse du bénéfice net. Soit, l’exportation d’électricité produite par Hydro-Québec Production a augmenté par rapport à l’ancien record de 2017. Ce qui a permis de collecter 744 M$ de bénéfice. De plus, l’hiver fût plus froid que celui de l’an dernier, ce qui occasionne une augmentation de la demande d’électricité de la part des Québécois.

Finalement, M. Martel a expliqué les projets en développement pour Hydro-Québec. Il parle du fameux contrat de vente d’électricité à la Nouvelle-Angleterre qui permettra d’acheminer l’électricité jusqu’au Massachusetts en tout temps. Il prend le temps de mentionner l’aspect écologique du projet. Effectivement, le département des Ressources énergétiques du Massachusets affirme que ce contrat permettra de réduire plus de 36 millions de tonnes de CO2 les émissions annuelles de GES de l’état.