Accepter la différence par l’intermédiaire de spectacles
par Rosemarie St-Denis-Duchesne
C’est le lundi 1er février, au Théâtre Rialto, qu’a eu lieu la 2e édition du Cabaret à Robert. Une tradition annuelle de l’école secondaire Robert-Gravel établie depuis plusieurs années qui jadis portait le nom de Cabaret Saint-Louis en l’honneur de l’ancien nom de l’école. Ce qui était auparavant une simple présentation de talents s’est transformé au fil des années en un véritable spectacle de divertissement. Élèves, professeurs, parents et anciens élèves se mettent de la partie pour organiser cet événement.
Malgré que l’école soit connue pour sa vocation particulière en art dramatique, le Cabaret à Robert permet à ceux qui veulent participer de montrer les autres talents qu’ils détiennent. Que ce soit une prestation musicale, une récitation d’un texte original, une chorégraphie de danse ou un « stand-up » comique. Cette diversité permet aux élèves d’ouvrir leurs yeux sur le savoir-faire d’autrui et d’accepter la différence. Ce respect mutuel qui se créer se lit bien sur les visages souriants des 500 personnes et plus présentes pour l’événement.
Bien d’autres écoles du Québec pourraient probablement tirer de cette initiative créative qui aide grandement à améliorer l’expérience scolaire des jeunes.
Chansons sur mesures par La Clique Vocale
Le 28 janvier dernier avait lieu le concert mi-annuel de La Clique Vocale, un jeune ensemble vocal dynamique et original composé d’une quarantaine de choristes et dirigé par la pétillante Solène Derbal. L’évènement fut présenté au Centre des Loisirs des Sourds de Montréal, dans le quartier Villeray, l’espace ayant été disposé pour l’occasion à la manière d’un cabaret.
L’originalité du concert, plutôt rare en son genre, s’est tenu dans la manière d’interpréter chacune des chansons qui fut décidée par le biais de piges effectuées par le public. Ainsi, on a pu voir l’ensemble chanter dans les quatre coins de la salle, étendu au sol ou encore dans une atmosphère de fin du monde, ce qui a bien fait rire la salle. Une spectatrice s’est même vue dédicacer une chanson, les quarante choristes attroupés autour d’elle. Mozart, Brel, Proulx-Cloutier, Caetano Veloso et Corbec faisaient notamment partie du répertoire et on a pu entendre «La route», une chanson originale de l’auteure-compositrice-interprète Lilianne Pellerin dont l’arrangement est signé par Joan Sénéchal, tous deux choristes parmi l’ensemble.
Une belle soirée en perspective pour le public qui ne s’est pas essoufflé de les applaudir du début à la fin.
Finale de Igloofest
Samedi soir, le 30 janvier, Igloofest s’apprêtait à entamer son avant-dernière fin de semaine festive pour la 10e année consécutive. L’événement, populaire pour les gens ayant atteint la majorité, était d’une grande envergure avec une température dégageant une atmosphère accueillante.
Il était difficile d’ignorer l’excitation des gens avec des activités originales de ce festival électronique. Il était possible d’aller déguster quelques guimauves et un bon vin chaud près d’un feu ou tout simplement aller prendre une bière au bar que vous pouviez également croiser en vous rendant à destination de votre DJ préféré.
Par ailleurs, il avait les concepts «Iglooswag» pour prendre des photos quétaines avec des amis ainsi que «Igloosnack» pour un petit repas digne de la restauration rapide, sans parler de la super glissade pour retrouver le cœur d’enfant perdu des souvenirs d’antan et quelques sculptures de glace pour décorer l’endroit.
En cette soirée hivernale, le Vieux-Port de Montréal était illuminé par ces activités et ces spectacles mémorables.
L’improvisations toujours de mise
Le 29 janvier 2016, à Saint-Jean-sur-Richelieu, plus précisément à l’école secondaire Marcellin-Champagnat se déroulait une soirée d’improvisation organisée par Tristan Bélanger et Anne-Charlotte Pacheco-Labelle, des étudiants de cet établissement. Le but? Un projet intégrateur de deux élèves en 5e secondaire.
Lors de cette soirée, trois matchs avaient lieu: un match avec l’équipe benjamine étant les Planktons, à la suite d’un match dans lequel il y avait l’équipe cadette, les Langoustes et pour terminer cette soirée, un match d’improvisation entre trois joueurs de la LNI, soit Salomé Corbo, Pier-Luc Funk et François-Étienne Paré qui affrontaient des anciens membres des Langoustes!
Les Langoustes ont réussi à marquer quelques points, mais c’est quand même les joueurs de la LNI qui ont remporté la victoire avec plus de la moitié des points! Au final, un score de 8 à 4 pour la LNI! Où sera leur prochaine victoire?
Le sport et l’art aux études
Le Collège Charles-Lemoyne est une école secondaire privée se trouvant sur la Rive-Sud de Montréal. Il y a deux pavillons bien distincts : l’un est à Sainte-Catherine et l’autre à Longueuil. Ils sont différents entre autres par leurs choix de programmes offerts aux étudiants. Celui de Sainte-Catherine mise énormément sur le sport. On peut le voir par leur programme «Multisports » qu’il donne aux élèves qui y sont inscrits a une période de sport par jour.
Dans ce programme, les étudiants ont la possibilité d’essayer plusieurs sports durant l’année et ainsi développer leur passion pour le sport s’ils veulent éventuellement faire partie d’une équipe. Ce collège a des équipes dans beaucoup de sports, tels que le hockey, le basket-ball, le golf, le football , le cheerleading, le soccer et la natation. La majorité se retrouve au campus de Sainte-Catherine, puisque Longueuil se consacre en grande partie aux arts. Toutefois ces derniers ont une équipe de basket-ball et de hockey.
Est-ce que la présence de programmes d’études incluant le sport peut avoir une incidence sur la proportion de gens pratiquant une discipline sportive après leurs études secondaires ?