Dimanche le 24 novembre 2024

Un piano, une histoire

par Marie-Jeanne Ruvo

Maximilian Fleischman, un pianiste résidant à Montréal, fait son retour sur la scène musicale notamment en donnant des cours.
Il fait part de l’histoire d’un de ses trois instruments: « Chico », un piano Chickering fabriqué en 1910 qu’il a acquis en mai 2016 à Moncton au Nouveau-Brunswick. L’instrument était mis en vente sur Kijiji par un homme qui vendait tous ses biens pour finir sa vie auprès de sa famille à Terre-Neuve. Le piano, qui avait appartenu à son conjoint, était tout ce qui restait dans sa résidence. Touché, il dit avoir ressenti le besoin de l’avoir.

Il est tombé amoureux de l’instrument après en avoir joué un peu et l’a acheté! Maximilian Fleischman accorde maintenant une grande importance à l’instrument qu’il a d’ailleurs surnommé en honneur de Chico Marx, un acteur et un fameux pianiste.

La pollution visuelle des déchets

par Béatrice Léveillé 

 

2019 serait-elle une année d’une prise de conscience environnementale?

J’ai un espoir qu’elle le serait, mais faudrait-il au moins commencer à faire quelques efforts, autant comme individu qu’en société. Montréal est certes une ville qui a démontré beaucoup de progrès niveau écologie. Par exemple, l’arrivé du compostage, le développement des vélos collectif Bixi… Cependant, il reste beaucoup de travail à faire, dont diminuer la pollution visuelle dans les rues de Montréal. En effet, les déchets qui ensevelissent les rues font maintenant partie d’une image normale dans le quotidien d’un Montréalais, ce qui est assez problématique. Les poubelles souvent pleines devraient être vidées plus souvent pour permettre la diminution de détritus au sol.

Bien que la ville de Montréal ait sa part de responsabilité, les citoyens en ont également une : utiliser leur conscience écologique et ne pas simplement jeter leur verre de café par terre, car ils ne voient pas de poubelles dans les trois mètres qui les entourent.

En somme, Montréal est une ville splendide qui dégage une vivacité hors du commun, mais malheureusement, la saleté des rues et la gestion médiocre des déchets envoie une image négative de la ville, mais aussi de la société qui l’habite

Le projet Saint-Michel en voie d’être terminé

 

par Laura Ramos Becerra

C’est ce à quoi ressemble le chantier des futures et meilleures habitations de Saint-Michel Nord. C’est en 2017 que le gouvernement canadien annonce qu’il verserait 40 milliards de dollars à la SNL (Stratégie Nationale sur le Logement) dans le but de créer 100 000 nouveaux logements, renouveler et réparer 300 000 logements.

Dans le cas du projet à Saint-Michel, depuis 2013, on commençait déjà à consulter les habitants et les deux organismes ayant un grand rôle dans le voisinage pour avoir leur opinion et même leur permettre de donner leurs idées face au projet valant proche de 55M$. D’ailleurs, en vue de la grande démolition de l’ancien site, 165 familles ont été relogées ainsi que les organismes La maison des jeunes Par la Grand’Porte et Mon Resto. Tâche difficile puisqu’il y a eu beaucoup d’enfants qui ont aussi été forcés de changer d’école.

La fin des travaux est prévue poour mars 2019 ainsi que le retour des locataires et des organismes, qui eux aussi vont être bénéficiaire du projet en ayant une rénovation de leurs installations.

Faire son épicerie de façon écoresponsable

par Judith Crico

Située dans le quartier de Rosemont Petite-Patrie, au coin de St-Zotique et de Christophe-Colomb, l’épicerie Vrac & Bocaux a ouvert ses portes en octobre 2016.

Aujourd’hui, on y trouve près de 750 produits en vrac, soit tout ce qu’il faut pour faire une épicerie complète. Des épices, au chocolat, en passant par les pâtes, le dentifrice et le beurre d’amande, il y en a pour tous les goûts. Le principe est simple, on vient se servir en apportant ses propres sacs et pots Masson. On peut aussi s’en procurer sur place et les produits se payent au poids.

Nelly et Thomas sont à l’origine du projet. Pour eux, il était important d’agir, afin de changer la manière dont on consomme. Ils privilégient alors une consommation qui respecte l’environnement, favorise le développement local, limite le gaspillage alimentaire et permet d’être en meilleure santé grâce à la qualité de produits bio. Leur philosophie : mieux manger tout en protégeant la planète.

Le pirate vert frappe encore

par Marie-Soleil Legault

L’homme surnommé «Le pirate vert», bénévole pour l’association Care, récupère les pains et certaines viennoiseries invendus, chaque soir après la fermeture de la boulangerie Première Moisson située sur l’avenue Laurier Ouest à Montréal. Il remplit généralement entre 4 à 6 sacs de pains à l’aide des employés ainsi qu’un petit sac de croissants qu’il s’occupe ensuite de redistribuer aux gens dans le besoin.

Le pirate vert passe environ 1 heure et demie à la distribution. Il s’arrête d’abord dans une église qui accueille 20 hommes sans-abris, puis donne les restants aux gens dans les rues en direction de son appartement situé dans le quartier Hochelaga à Montréal. Une initiative qui fait chaud au cœur des itinérants et qui évite le gaspillage d’une trop grande quantité de nourriture produite pour le consommateur moyen.

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