Dimanche le 24 novembre 2024

Une loi spéciale pour Poste Canada

par Mathilde G. Sauvé

Le projet de loi spéciale, déposé par le gouvernement Trudeau, força les travailleurs syndiqués de Poste Canada à retourner au travail en novembre dernier. Toutefois, plusieurs employés demeurent insatisfaits de la réponse face aux revendications. Leur demande principale était celle d’obtenir l’équité salariale entre les factrices/ facteurs ruraux et suburbains(FFRS) et les factrices/facteurs urbains. Effectivement, une augmentation de salaire leur a été attribuée, mais ils n’ont toujours pas les mêmes avantages sociaux.

Sophie Gaudet, représentante syndicale des FRRS du bureau de Delson: «Les gens disent que nous avons gagné en obtenant une augmentation de salaire de 25%, mais ça nous était dû, une enquête l’avait déjà prouvé. Il y a encore du chemin à faire.».

Perceptions variées sur la marijuana


par Logan Beauseigle




 

De la neige, encore de la neige

par Fleurien Graveson
Montréal est à nouveau enveloppé par plusieurs centimètres de neige le mercredi 13 février, causant la fermeture de plusieurs commissions scolaires, ainsi que les cégeps et universités. La Société de transport de Montréal (STM) continue ses services malgré la tempête, mais avertit ses usagers de prévoir des délais. 
 
Plusieurs citoyens bravent les mauvaises conditions et profitent du transport en public, mais certains prennent leurs propres voitures. Pour eux, la tâche est plus difficile. Dans plusieurs cas, la voiture est presque entièrement ensevelie sous la neige et plusieurs routes dans les coins moins fréquentés de la banlieue Hochelaga-Maisonneuve n’ont pas encore vu de chasse-neige. 
 
Selon les prévisions de MétéoMédia, une autre tempête surgira pendant la fin de semaine. Ceci sera la troisième en très peu de temps, le premier étant celui du 24 janvier qui nous a donné 15cm de neige.

Un nouveau guide pour éviter les débordements au hockey mineur

par David Massé

Isabelle Charest

Hockey Québec et le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur ont décidé de rallier leurs forces pour s’attaquer aux comportements jugés inacceptables dans le hockey mineur. Avec la collaboration d’Équijustice Arthabaska/Érable, ils ont lancé, le 11 février dernier, le Guide de gestion de cas au hockey concernant les comportements inacceptables impliquant les parents comme outil d’intervention pour venir en aide aux entraîneurs aux bénévoles ainsi qu’aux parents.

« La gestion des situations inadmissibles dans les arénas est un enjeu qui me préoccupe », a déclaré Isabelle Charest, la ministre déléguée à l’Éducation, ajoutant qu’elle souhaite voir ce guide adopté par l’ensemble du réseau de hockey mineur.

« Les arénas sont des milieux de vie et il est essentiel que chacun y mette du sien pour que l’harmonie et la sécurité y règnent », a-t-elle ajouté en conférence.

Ce nouveau guide souhaite proposer des solutions pour que les différentes personnes impliquées dans le hockey mineur puissent « intervenir adéquatement au moment où ces situations se présentent », tel qu’indiqué dans l’introduction du document.

Ainsi, chaque intervenant trouvera en ces pages des comportements à adopter afin de prévenir les débordements comme le cas de Jean-Philippe Boudreau, cet entraîneur qui a fortement réprimandé l’un de ses joueurs lors d’un tournoi à Sept-Îles et dont la vidéo est devenue virale en janvier dernier.

Reste maintenant à voir si cela sera suffisant pour que l’on observe de réels changements dans les arénas.

par Yasmine Faddal

Moe, un itinérant au Métro Berri-Uqàm.

Aujourd’hui en 2019, la ville de Montréal n’a pas encore suffisamment de ressources pour accueillir les itinérants lors des vagues de grand froid.

Malgré le fait qu’elle dispose de 957 places d’hébergements d’urgence pour les accueillir, soit 32 lits supplémentaires que l’an passé, les organismes ne cessent de refuser des hommes et des femmes chaque jour.

Dans les nuits des deux dernières semaines de janvier, des cas d’amputations et d’engelures ont été rapportés à TVA nouvelles. De plus, il y a plus de 100 personnes qui perdent la vie tous les hivers, dont la majorité sont des sans-abris.

Il y a aussi plusieurs d’entre eux qui choisissent de dormir dans le froid, car ils refusent de se séparer de leurs animaux de compagnies, puisqu’ils sont interdits dans la plupart des organismes.

Montréal va devoir s’investir davantage pour trouver des solutions le plus rapidement possible, car l’hiver est loin d’être terminé et le pire est à venir.

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