Papergreen à Trois-Rivières
Samedi le 6 février passé, s’est déroulé, dans la petite ville de Trois-Rivières, un spectacle de musique au Rock Cafe Le Stage. Trois groupes de musique se sont présentés ce soir-là; Papergreen, East Wood ainsi que TunT.
Après quelques tests de sons peu concluants, le spectacle a débuté aux alentours de 21 h ce soir-là, enflammant la petite foule avec Papergreen. Papergreen est un jeune groupe de musique formé de cinq membres qui s’est créé à Yamachiche, du genre rock. East Wood, petit groupe de trois membres, a pris le relais vers 22 h, avec leur musique de style garage. Enfin, TunT s’est avancé sur la scène vers 23 h, terminant un spectacle incroyable. TunT est un groupe de 4 membres, originaire de Trois-Rivières, de style punk-rock-métal qui va sortir un album démo très prochainement.
La fête des semences
par Rosemarie St-Denis-Duchesne
Durant la fin semaine du 12 au 14 février, le Dépôt Alimentaire NDG a organisé la seizième édition de sa fête des semences.
Cet évènement prend place au Jardin botanique de Montréal et donne la chance à plusieurs producteurs locaux de venir exposer, échanger et vendre des semences de toutes sortes : légumes, fines herbes, fleurs, plantes médicinales, etc. Tous les produits sont écologiques. Ces exposants sont aussi là pour répondre aux questions de tous et toutes concernant la pousse de plantes à la maison.
N’est-il pas plaisant de manger de bonnes tomates que l’on a fait pousser nous-mêmes ? C’est ce qu’encouragent les gens faisant partie du domaine agroalimentaire local. Depuis quelques années, l’agriculture urbaine gagne en popularité et devient plus en plus courante dans la région. Donc tous ces nouveaux cultivateurs urbains sont maintenant assez nombreux à venir « fêter » les semences et pour l’occasion, l’évènement s’est ajouté une journée de plus. Pour les amoureux des plantes, le Jardin botanique devient le temps d’une fin de semaine une « caverne d’Ali Baba » de conseils pratiques et de merveilleuses petites trouvailles naturelles.
Agriculture urbaine à l’UQÀM
Le lundi 15 février, dans une salle de classe de l’UQAM, se tenait l’atelier d’introduction à l’herboristerie et plantes médicinales du collectif Le Crapaud.
Ledit atelier était animé par Natachat Danis, naturothérapeute de formation et consultante en agriculture urbaine via son entreprise Éco Gaïa. Le collectif Le Crapaud est un organisme d’étudiants de l’UQAM qui oeuvre dans le développement et la promotion d’une agriculture urbaine accessible et ouverte.
L’atelier traitait surtout des débuts en herboristerie. Soit sur comment démarrer un jardin, quels types de plantes choisir et les divers produits que l’on peut tirer des plantes. Éco Gaïa et Le Crapaud se joindront afin de donner plusieurs ateliers dans les semaines à venir, dont une sur la confection de crèmes pour le visage et le corps.
Exode des commercants sur le Plateau
Il est dur de manquer la quantité de locaux vides et d’espaces à louer entre les commerces situés sur le Plateau Mont-Royal.
En effet, depuis quelques années, les Montréalais sont témoins des fermetures massives des commerces indépendants demeurant sur le plateau. L’une des causes qui font souvent surface serait la modification des réglementations municipales (politique d’apaisement de la circulation instaurée au cours des dernières années par le Maire de l’arrondissement: Luc Ferrandez). Entre autres; un réaménagement sur le Plateau Mont-Royal qui avait pour but de réduire la circulation. Ce qui aurait causé l’augmentation des prix des parcomètres, l’augmentation des stationnements à vignette et les réglementations en matière de sens unique, ce qui rend le déplacement en ville et l’accès au plateau difficile pour les voitures et les résidents de l’extérieur de Montréal et pour les Montréalais.
Toutefois, de nombreux internautes mettent la faute sur l’augmentation des prix immobiliers, la construction particulièrement encombrante, l’aménagement de nombreuses bandes cyclables et même un Plateau Mont-Royal « dépassé ».
L’engouement du vintage bat son plein
De nombreuses personnes ont bravé le froid pour participer au bazar vintage à l’Église St-Jean-Berchmans le samedi 13 février dernier.
Des gens de tous les âges étaient regroupés pour apprécier des merveilles du passé, telles que des vêtements, des plaques d’immatriculation des années 1960, de l’argenterie et plus encore. L’intérêt pour les articles vintage a considérablement augmenté depuis les alentours de 2010. En effet, ce type d’événement, qui est déjà très populaire et attendu par plusieurs personnes, est de plus en plus en demande: c’est le retour des marchés aux puces dans les sous-sols d’église, de la récupération de vieux meubles ou électroménagers et même de plusieurs éléments vestimentaires datant d’il y a plus de quarante ans.
Cet engouement pour le vintage pourrait soulever des discussions intéressantes sur le mode de vie que nous vivons actuellement: sommes-nous insatisfaits des moyens modernes qui nous entourent? Quels éléments de ces objets d’époque sont mieux que ce que nous pouvons trouver aujourd’hui?