Les employés-étudiants de l’UQÀM déplorent la lenteur des négociations
C’est le 18 février dernier que les médias étaient conviés au point de presse du SÉTUE, syndicat des employé-e-s étudiant-e-s de l’UQÀM, concernant la négociation pour le renouvellement de la convention collective de celui-ci.
La conférence, qui prenait place au Centre St-Pierre, a duré une quinzaine de minutes. Elle visait a dénoncer la lenteur des négociations avec l’administration de l’Université du Québec à Montréal au sujet de la création d’un plancher d’heures. En effet, ce sont 11 semaines qui se sont écoulées depuis le début de cette grève et le syndicat souhaite réitérer leur revendication prioritaire. Ils revendiquent le plancher d’heures puisque celui-ci pourrait contrer la précarisation des employés étudiants. Ceux-ci étant durement touchés par la grève, un Fond de solidarité a été mis sur pied afin d’aider ces étudiants à garder la tête hors de l’eau. Ils ont ainsi pu recevoir des denrées qui leur permettent de combler un certain besoin de base. À cette heure, les membres du SÉTUE critiquent le manque d’ouverture des membres de l’administration de l’UQÀM par rapport aux négociations et souhaitent que ceux-ci viennent se rasseoir pour pouvoir négocier.
Nous ne sommes toujours pas encore au courant des mobilisations qui auront lieu, toutefois, les portes-parole ont sous-entendu qu’il y en aura plusieurs au cours des prochaines semaines, mais qu’ils étaient dans l’impossibilité de nous en dire plus au sujet de cesdites mobilisations. Il faudra alors rester aux aguets afin de pouvoir couvrir entièrement les mobilisations futures.
Explosion d’une cigarette électronique
Suite à l’explosion d’une cigarette électronique, les médias se sont enflammés sur le sujet de la sécurité du matériel utilisé par les consommateurs ainsi que sur la qualité du produit diffusé, sans pour autant répondre à la question : Pourquoi y a t’il eu accident ?
En effet, après avoir interrogé, un vendeur travaillant sous une enseigne reconnue au Québec, voici ce qui ressort de son témoignage: la partie à risque d’explosion est la boîte, qui est la zone où l’on place les batteries. Certaines sont composées d’un ordinateur détectant lorsqu’il y a un problème de surchauffe, signalant ainsi directement au fumeur le problème et bloquant en même temps le mécanisme. Dans ce cas le risque d’explosion est nul. En revanche, les modèles plus primitifs ne disposant pas de systèmes de contrôle sont plus susceptibles de nous mettre en danger. En ce qui concerne la qualité des liquides, il est vrai qu’il n’y a pas de réglementation précise et d’interdiction aux gens de les créer eux-mêmes. C’est pour cela qu’il en va de la responsabilité du consommateur de se procurer un produit vendu en magasin.
Pour conclure, mon témoin aimerait préciser que la cigarette électronique lui a permis d’arrêter de fumer et en tant que sportif et de récupérer sa capacité respiratoire.
Le livre vert du Québec
Ce vendredi 19 février, M. Pierre Arcand, ministre de l’Énergie
et des Ressources naturelles, présentait au Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) le livre vert. Ce livre vert traite de l’acceptabilité sociale des projets qui sont faits sur le territoire du Québec et qui sont liés à l’exploitation des ressources naturelles. M. Arcand mentionne que l’acceptabilité sociale ne veut pas dire faire l’unanimité, mais il précise que le MERN préconise la consultation des citoyens, des municipalités et des MRC concernés, et ce, à toutes les étapes des projets.
Le CPEQ appuie l’intention du MERN d’élaborer des guides de bonnes pratiques visant l’acceptabilité sociale de leurs projets. Le CPEQ a été créé en 1992 et a pour but de représenter les intérêts de ses membres en ce qui concerne l’environnement et le développement durable.
La problématique de maintenir ouvert le Métro toute la nuit
Montréal et Laval, avec ses nombreux habitants, comptent énormément d’utilisateurs de transport en commun. Le métro reste la manière la plus rapide de voyager. Pourquoi alors ne pas offrir un service 24 heures?
Comme nous explique Dominique Lemay, directeur exécutif de la Société de transport de Montréal, c’est une question d’entretien. Le métro qui a maintenant 50 ans doit être réparé et entretenu tous les soirs. Ces réparations ne peuvent être effectuées en plein jour lorsque le train est en marche. Ce serait trop dangereux. De plus, il nous explique que les employés engagés pour entretenir le métro doivent s’occuper de différents types d’équipement. Il leur faut aussi pomper chaque soir environ 11 millions de litres d’eau qui se serait infiltrée dans les tunnels. »De façon exceptionnelle, comme pour la Nuit blanche, on va ouvrir le métro toute la nuit; […] mais ça nous pénalise pour l’entretien. […] on ne pourrait pas faire ça en permanence.» Nous informe M.Lemay.
Montréal préfère offrir plusieurs circuits d’autobus de nuit qui circulent dans tous les coins de la ville.
Suivre la progression des chantiers à Montréal via Internet
M. Lionel Perez et Mme Chantal Rouleau n’ont pas caché leur enthousiasme le jeudi 18 février à l’Hôtel de Ville de Montréal lors de la présentation du bilan 2015 des chantiers d’infrastructure.
Sur un budget de 523 M$, seuls 445 M$ ont été dépensés, un investissement record selon les fonctionnaires.
210 M$ ont été dépensés pour la réalisation de centaines de kilomètres de conduits d’eau et d’égouts neufs ou réhabilités en plus des projets de bassins de rétention.
180 M$ pour l’amélioration des structures de voirie. 55 M$ pour l’aménagement des rues.
Une hausse du nombre d’appels d’offres lancés avant la fin de l’année a permit une meilleure planification et une augmentation des investissements. 75 % des appels d’offres ont été lancés en 2015 pour des travaux en 2016 (contre 68 % en 2014 pour des travaux en 2015).
La ville de Montréal poursuit également ses efforts afin d’améliorer la communication et la coordination de ses chantiers. En effet, les contribuables peuvent avoir accès aux suivis des chantiers majeurs sur internet.