La relativité des dates de péremption des aliments
par Audrey Mercier
S’inquiéter de la fraicheur et de la qualité de nos aliments est tout a fait normal. Mais selon le site anglophone www. slate.com la date d’expiration des aliments n’est pas très significative. La détérioration des aliments dépendrait plutôt de la qualité du rangement à la maison. Ainsi, les personnes disposées à ranger leurs aliments immédiatement dans leur réfrigérateur dès l’arrivée à la maison pourraient se prévaloir de quelques jours de grâce. Dans le cas des aliments périssables, tels que le lait et la viande, il pourrait s’agir de trois à sept jours de plus.
Le site internet donne comme exemple la viande fraiche. Lorsque cet aliment est placé près de l’endroit le plus frais du réfrigérateur, soit environ de 40 degrés fahrenheight, il resterait frais plus longtemps que placé près de l’éclairage de l’appareil.
Radio-marathon pour les sans-abri
par Marc Hébert
C’est le mardi 23 février, 17 heures, devant le Centre d’amitié autochtone de Montréal que la station radiophonique CKUT mettait en ondes pendant plus de 14 heures de suite, le huitième marathon des Sans-Abri.
Ce radio-marathon, hors du commun, est une initiative qui a pour but d’éveiller la conscience sociale vis à vis l’itinérance, la santé mentale, les Premières Nations, le logement abordable et le sida.
De plus, dès minuit, une tribune téléphonique était animée à partir de Vancouver, Halifax et Montréal. Les auditeurs de partout au Canada pouvaient téléphoner pour discuter en ondes.
La coordonatrice de l’évènement, Mme Gretchen King a été citée dans le journal Métro « Nous voulons éveiller la conscience social. Nous ne voulons pas amasser des fonds parce nous croyons que la solution passe par les autorités politiques et non par les campagnes de financement».
Finalement, le marathon des sans-abri sera rediffusé par une quarantaine de station de radio à travers le Canada.
Les éditeurs québécois et l’effort de guerre
par Sophie B Jacques
Jusqu’au 28 mars prochain, l’exposition «les éditeurs québécois et l’effort de guerre» est présentée à la grande bibliothèque de Montréal. Cette exposition, rendue possible grâce aux recherches de Jacques Michon, professeur à l’Université de Sherbrooke et directeur du groupe de recherche sur l’édition littéraire québécoise (GRELQ), a été conçue afin de mettre en valeur le travail exceptionnel des écrivains et éditeurs québécois qui ont joué un rôle important pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Alors qu’il était impossible pour les éditions françaises d’assurer la diffusion de leurs livres hors frontière, ce sont les éditeurs montréalais qui ont pris la relève en clonant les livres étrangers nécessaires à la population. Cet échange s’est poursuivi jusqu’à ce que l’édition parisienne reprenne sa place sur les marchés internationaux, peu après 1945. On leur rend donc hommage en exposant quelque 200 artéfacts, photos, publications, documents d’archives et témoignages.
Les étudiants profitent des rabais pour cinéphiles
par Andréane Vallières
Tous les mardis, le cinéma Cinéplex Odéon sur Saint-Denis attire les foules avec son « cinéma pour tous ». L’établissement diminue le coût du billet d’entrée à 5,50$ au lieu de 10,99$ pour les adultes et de 7,50$ pour les enfants et les personnes âgées. Pour un jour de la semaine aussi peu propice à se mettre le nez dehors, les files devant les guichets sont bien longues!
Le film « Avatar » de James Cameron figure toujours en tête de liste dans le box-office québécois neuf semaines après sa sortie en cinéma. Suivent ensuite « La Saint-Valentin », « Le loup-garou », « Percy Jackson et les Olympiens » ainsi que « Cher John ». Le nouveau film québécois « Les sept jours du Talion », mettant en vedette Claude Legault, arrive en sixième place et continue encore d’attirer les cinéphiles et fans de Sénécal qui ont l’âge ou la ruse de se procurer un billet.
Les mardis au cinéma Cinéplex Odéon sur Saint-Denis sont une réussite semaine après semaine, surtout auprès des étudiants, et encore plus lorsque la température est clémente et qu’elle permet de discuter longtemps dehors après un visionnement.
Du hockey vert aux Habitations Jeanne-Mance
par Zoé Pouliot-Masse
Le 16 février 2005, le Protocole de Kyoto entrait en vigueur. À Montréal, le Jour de la Terre organisait pour l’occasion son premier match de hockey amical. Cinq ans plus tard, ce match est devenu une tradition. Cette année, c’est à la patinoire Toussaint-Louverture, située dans le complexe de Habitations Jeanne-Mance, que s’étaient donné rendez-vous les joueurs.
Les équipes étaient composées de citoyens, mais aussi de gens travaillant pour des organismes environnementaux. Ces derniers, entre deux coups de patin, s’arrêtaient le long de la bande pour répondre aux questions des journalistes.
La partie se termine sans trop savoir quelle équipe a gagné. À vrai dire, le pointage importe peu à côté de la question des changements climatiques.
Simon Laliberté photographe
