L’usine Singer disparait
par Marie-Ève Grégoire
La semaine dernière, à Saint-Jean-sur-Richelieu, un patrimoine de plus de 100 ans a été démoli. Aujourd’hui, la neige enseveli le peu de débris qui restent de l’ancienne usine Singer.
Marquant le paysage depuis 1906, le bâtiment se voit abandonné au départ de ses derniers propriétaires en 2003, son sort laissé entre les mains de la Ville. En septembre 2009, un protocole d’entente est signé et c’est un an plus tard que le Groupe Maurice présente publiquement le projet qu’ils planifient pour l’utilisation du site de la Signer : une résidence pour personnes âgées d’environ 300 logements. Le Groupe Samson participe également à l’affaire en proposant un projet résidentiel de logements-condos.
Le projet suscite du mécontentement chez certains citoyens, désolés de voir leur ville dépouillée d’un bâtiment industriel historique aussi important. Affirmant avoir tout fait pour préserver le patrimoine, la Ville fera construire les nouvelles bâtisses à l’image de l’ancienne usine, en couleur et en architecture.
Gabor expose ses proches
par Guillermo Olivencia
Dans l’exposition photographique, intitulée Famille, Gabor Szilasi visite sa vie privée, ses sentiments et la complicité avec ses êtres aimés. Les 35 clichés en noir et blanc parlent d’une atmosphère intimiste et poétique, le plaisir des relations familiales et surtout, son chez lui, l’espace d’un photographe que l’on voit rarement.
Vers la fin de l’exposition, nous aurions envie de voir notre mère, notre père ou grand-père. Nos souvenirs apparaissent comme si Gabor déclenche son obturateur, mais cette fois celui de notre imaginaire et notre mémoire.
Gabor, qui est un photographe social et humaniste, nous fait réfléchir sur notre mémoire et sur la valeur de la photographie familiale, surtout quand les personnes qui sont photographiées disparaissent et que la photographie devient le seul moyen de les faire revivre.
Live vs la LNI au Vieux
La Live du Vieux-Montréala affronté un adversaire de taille ce mercredi. Dans le cégep du Vieux-Montréal, une équipe de la LNI est venue défier les étudiants avec une partie hors tournois. Chaque année, cet événement a lieu au cégep. La LNI est une ligue de niveau professionnel reconnu à Montréal. Elle compte d’ailleurs des participants que l’on reconnaît de la télévision montréalaise. Par exemple, François-Étienne Paré, animateur de la Revanche des Nerdz y était.
Les étudiants, les parents et les amateurs d’improvisation étaient au rendez-vous. La salle profitait d’une belle ambiance et tous les sièges étaient pris. Les improvisateurs ont disputé une belle partie ou les joueurs des deux équipes se conciliaient, même s’il y avait une différence de niveau de jeu. La LNI a fini par remporter la partie. Cette performance était, en somme, de bonne qualité.
Lise Dion lance un livre
Mercredi dernier, au Musée Pointe-à-Callière situé dans le Vieux-Montréal, Lise Dion faisait le lancement de son plus récent livre Le secret du coffre bleu.
C’est avec beaucoup d’émotions, devant la foule présente, que l’humoriste et auteure a partagé ses remerciements les plus sincères. Soulignons que Le secret du coffre bleu est une livre-choc qui relate la vie d’Armande Martel, mère adoptive de Lise, ancienne religieuse prisonnière dans un camp de concentration nazi.
Incendie dans une galerie rue Sherbrooke
Dimanche passé, un incendie est survenu dans une galerie d’art sur la rue Sherbrooke. Plus d’une centaine de pompiers on répondu a l’appelle pour sauver près de 200 œuvres d’art.
La plupart des tableaux de la collection, peints par d’importants peintres québécois, comme Jean-Paul Riopelle, Paul-Émile Borduas et Marc-Aurèle Fortin, ont été sauvé des flammes. Seulement deux tableaux ont été légèrement endommagés par le feu et quelques autres par les dégâts d’eau causés par l’intervention des pompiers. L’incendie a causé la fermeture de la boulangerie Première Moisson et les résidences de l’étage supérieur du bâtiment ont dû être évacuées. Trois jours plus tard, malgré la température, des déménageurs sont sur les lieux pour finir de déplacer le reste des objets de l’édifice pour les apporter a un endroit sécuritaire ou ils peuvent être restaurés et stockés.