Villa Medica devient un centre désigné de réadaptation fonctionnelle intensive pour la COVID-19
texte Martin Benoit, éditeur
L’hôpital de réadaptation Villa Medica affiche son message d’espoir en ces temps de pandémie.
Cet hôpital, spécialisé en soins de réadaptation pour les grands estropiés et toutes les personnes ayant subi des chirurgies majeures, continue sa mission malgré les ralentissements qui s’imposent.
Le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a désigné l’hôpital comme un centre de réadaptation fonctionnelle intensive (RFI) pour les cas de COVID-19.
Depuis le début de la pandémie, l’hôpital décompte moins de 1% des patients et des employés atteints de la COVID-19.
Des mesures de sécurité sont prises afin de gérer la propagation. L’hôpital offre des rendez-vous vidéos avec les patients, mais n’autorise plus les contacts humains.
L’accès aux patients aux soins palliatifs
En date du 13 avril, il n’est pas encore autorisé que les proches visitent les membres de leur famille aux soins palliatifs à moins que l’on soit de 48-24 heures d’une mort imminente.
Les établissements de soins palliatifs, dans certains cas, ont affiché le numéro de chambre des patients dans les fenêtres de sorte que les proches puissent venir les voir à travers les fenêtres avant l’atteinte de cette mort imminente.
Le premier ministre Legault parle d’alléger cette règlementation bientôt. Le but initial était de protéger les ainés et le personnel de soins d’une exposition potentielle au virus. Les établissements ont créé des zones négatifes (sans cas de COVOD-19) et des zones positives. Dans le cas des soins palliatifs négatifs, les consignes sont fermes et interdissent aussi d’accepter tous objets non décontaminable comme des fleurs, etc.
La question est toujours la même dans ces situations où le bien commun prévaut sur le bien individuel. L’histoire et la science nous indiqueront si de telles mesures étaient pertinentes.
Les locataires luttent pour le report des loyers
Depuis le début de la pandémie et de l’arrêt de la société au Québec, plusieurs locataires sans salaires se mobilisent afin de reporter le moment auquel ils auront à payer leur loyer ou leur hypothèque.
La prémisse étant que le propriétaire ou les banques, plus que le locataire, peuvent se permettre d’attendre après leur argent. Qu’en est-il vraiment? Il semble évident qu’à consulter les importants profits annuels des banques, ils peuvent attendre un peu sans mettre en péril leurs institutions. Dans le cas des propriétaires, la réponse est moins claire. Il reste néanmoins qu’un propriétaire peut toujours offrir à une institution financière l’édifice en collatéral dans le cas d’un non-paiement. Ce n’est pas un privilège dont peuvent se prévaloir les locataires.
Il semble donc légitime que les loyers et hypothèques soient retardés dans la circonstance qui prévaut ces jours-ci. D»ailleurs, c’est la recommandation du premier ministre qui fait appel aux grosses institutions de faire preuve de souplesse.
L’après-crise nous démontra la pertinence d’une telle démarche.
Le Québec présente plus de tests positifs que les autres provinces
Depuis le 13 mars, et ce à travers tout le Québec, la quarantaine volontaire généralisée semble être la mesure vedette afin de diminuer les effets du virus COVID-19.
Après la grande contamination qui a frappé la Chine et ensuite l’Italie, le 21 mars dernier les frontières du Canada ont été fermées pour tout citoyen non canadien. Une aide financière d’urgence sera aussi distribuée aux travailleurs éligibles. Le Québec s’est aussi pressé à mettre des mesures en place afin d’assurer la sécurité de ses citoyens avec la fermeture des écoles, des bureaux de travail, des salles à manger et de tout autre commerce jugés non essentiels.
Dans les commerces jugés essentiels, tels que les épiceries, les pharmacies ainsi que les banques, le nombre de clients est dûment limité afin de prévenir la propagation du virus.
Pour les voyageurs qui ne s’isolent pas pour la période mandataire de 14 jours, une amende pouvant aller jusqu’à 750 000$ pourrait leur être octroyée ou encore une peine possible d’emprisonnement de 6 mois.
Présentement, le Québec est la province la plus touchée par la pandémie. Elle compte actuellement près de la moitié des cas totaux au Canada. Selon les spécialistes, de nombreux mois seront nécessaires pour assister à un retour à la normale.