Une nuit blanche polyvalente
par Julien Lafond
La 7e édition de la nuit blanche de Montréal avait lieu le samedi 27 février. Cette année, les organisateurs ont cru bon organiser l’événement autour de 3 pôles: le Vieux-Port, le quartier des spectacles ainsi que le Plateau-Mont-Royal. Outre les services de transport collectif de la ville de Montréal fonctionnant à plein régime (métros la nuit ainsi que plusieurs autobus-navettes spéciaux), des événements pour tous les goûts se sont tenus dans la vile. On a qu’à penser aux concerts et activités
familiales du Vieux-Port, ou à l’impressionnante exposition « art souterrain » qui avait lieu dans la ville souterraine.
En tout, il s’agissait de 400 activités, payantes ou gratuites, extérieur comme intérieur qui étaient offertes aux festivaliers. Selon Éric Fortin-Lambert, directeur du festival, il semblerait que l’achalandage était en augmentation par rapport à l’an dernier. Cette édition fut donc un succès sur toute la ligne puisqu’aucun incident déplorable n’a été rapporté.
Le transport en commun facilite la Nuit blanche
par Virgil Lévesque-Prévost
Le 27 février passé, l’événement Montréal en lumière battait son plein avec sa très populaire nuit blanche de Montréal. L’événement qui fut rendu possible par les transports en commun continus de la STM a attiré une grande foule de gens de tout âge venu fêter sous les étoiles. Alors que certain patinaient au vieux port de Montréal, on pouvait voir les gens danser sous la musique, d’autre encore faisaient un tour de grande roue ou participaient à toute autre activité organiser partout dans la ville de Montréal par des entreprises publics et privée. Il va de soit que le choix des activités était sans limite étant donné le grand nombre d’endroits qui offrait une activité dans le cadre de cette nuit bien spéciale!
Art Souterrain à Montréal
par David Trang
Du 27 février au 14 mars 2010, l’événement Art Souterrain est présenté à partir de la Place des Arts jusqu’au Centre Eaton. Présenté par La Banque Scotia, en collaboration avec Quebecor, Art Souterrain en est à sa deuxième édition cette année. Leur but est de rapprocher l’art contemporain au grand public. Pour cela, ils ont transformé la ville souterraine de Montréal en un parcours de 4 km d’art contemporain. Plus de 140 artistes présenteront leurs œuvres.
Au cours de la prochaine semaine, il y aura 15 journées d’activités gratuites, dont des visites guidées, des performances, des présentations d’artistes et des conférences sur l’actualité en art contemporain.
Vous pouvez visiter Art Souterrain à cinq stations de métro : Place des Arts, Place d’Armes, Square Victoria, Bonaventure et finalement McGill.
Les étudiants en arts visuels exposent
par Stéphanie Brissette
Nul besoin d’aller bien loin pour voir des jeunes artistes pleins de talents, ici même au cégep du Vieux plus précisément au 11e étage. Tout au long de la session, les étudiants en arts visuels exposent leurs travaux dans les vitrines parallèles aux escaliers.
Voilà un bon moyen de se faire voir et connaître des étudiants autres que ceux dans leur programme. Venez admirer le talent exceptionnel d’artistes de la relève qui débutent dans ce métier ardu. Sculpture, dessin, photographie, peinture et autre médium son exposé, il y en a pour tous les goûts. Et une bonne nouvelle, c’est pas loin, ça coûte rien et c’est fait ici même au cégep du Vieux!
L’ours polaire DJ
par Laurence Gaudette
Directement arrivé d’Ottawa, en passant par Québec, l’ours polaire en glace était fort attendu à Montréal en fin de semaine pour «Le bal de l’ours», une discothèque extérieure qui a fait bien des heureux lors de la nuit blanche du 27 février. Situé à la place Ville-Marie, cet ours de 400 kg de glace à son origine, est une initiative artistique d’Équiterre. Il restera à Montréal jusqu’à sa fonte complète laissant paraître son squelette de bronze. Équiterre et sa campagne «ours polaires sur glaces éphémères» sensibilisent la population à la fonte du Grand Nord en raison du réchauffement planétaire et à l’urgence d’agir.
Cette sculpture est un excellent moyen visuel et concret de conscientisation sur les effets du changement climatique. L’ours polaire restera à Montréal jusqu’à sa mort. C’est-à-dire qu’il fondera peu à peu, au rythme que la ville se réchauffe. On peut vivre en direct ce que vivent les Inuits dans le Grand Nord, la fonte des glaces en même temps que la disparition des ours polaires.
Simon Laliberté photographe
