Samedi le 23 novembre 2024

L’ours polaire DJ

sculpture de l'ours

par Laurence Gaudette

Directement arrivé d’Ottawa, en passant par Québec, l’ours polaire en glace était fort attendu à Montréal en fin de semaine pour «Le bal de l’ours», une discothèque extérieure qui a fait bien des heureux lors de la nuit blanche du 27 février. Situé à la place Ville-Marie, cet ours de 400 kg de glace à son origine, est une initiative artistique d’Équiterre. Il restera à Montréal jusqu’à sa fonte complète laissant paraître son squelette de bronze. Équiterre et sa campagne «ours polaires sur glaces éphémères» sensibilisent la population à la fonte du Grand Nord en raison du réchauffement planétaire et à l’urgence d’agir.

Cette sculpture est un excellent moyen visuel et concret de conscientisation sur les effets du changement climatique. L’ours polaire restera à Montréal jusqu’à sa mort. C’est-à-dire qu’il fondera peu à peu, au rythme que la ville se réchauffe. On peut vivre en direct ce que vivent les Inuits dans le Grand Nord, la fonte des glaces en même temps que la disparition des ours polaires.

Les serres se moquent de la température

Serres

par Anne Girard

Si le printemps commence officiellement le 20 mars, il y en a pour qui il est arrivé depuis un moment. En franchissant les portes des serres Leclerc & Filles situées à Saint-Michel de Napierville on jurerait être en plein mois de juin.

Le Marché des Jardiniers, le plus important marché public de la Rive-Sud de Montréal, ouvre ses portes chaque année à la Fête des Mères. Il regroupe divers kiosques dont celui Leclerc & Filles qui offre fleurs, fruits et légumes. Cependant le travail commence bien avant le mois de mai. En effet, les serres sont ouvertes depuis le 22 février et les fleurs ne se laissent pas intimider par le temps gris des derniers jours.

La température des serres est maintenue à environ 24°C par 3 fournaises à l’huile et 5 personnes travaillent déjà à l’entretient des multiples semences et boutures qui prendront place dans pas moins de 20 500 contenants vendus au printemps. Si nos plates-bandes sont encore loin dans nos préoccupations, il y en a pour qui elles sont déjà omniprésentes.

Montréal fond

patinoire fondante

par Nina-Michèle Le Floch

C’est littéralement ce qui se passe en ce moment dans la métropole. Les journées sont plutôt chaudes à ce temps-ci de l’année et c’est ce qui fait que la neige fond à une vitesse hallucinante. Le mois de Février n’a pas été très généreux pour les adeptes de sports d’hiver qui ont dû supporter les 4 degrés au dessus de la moyenne avec fatalité. C’est justement ce qui risque de se passer pour le mois de mars selon les prévisions météorologiques.

Déjà, les patinoires extérieures fondent et le gazon pointe le bout de son nez vert. Ce n’est par contre pas négatif pour tout le monde: le festival Montréal en Lumière, qui se terminait avec sa Nuit Blanche samedi passé, par exemple, à été un franc succès grâce, en partit, à la magnifique température qu’il y a fait contrairement à l’an passé ou il faisait plus que froid. Les organisateurs comptent au moins 50 000 visiteurs de plus que la dernière fois. Comme quoi il y a du positif dans tout.

8 mars, journée de la femme

lèvrespar Gabrielle Provençal

Le 8 mars prochain aurait lieu la journée de la femme. Cela fera 33 ans cette année que plusieurs pays du monde célèbre cette fête en l’honneur de la femme, car c’est en 1977 que les Nations Unies ont officialisé cette journée. Son origine provient des manifestations que les femmes faisaient pour réclamer le droit de vote et de meilleures conditions de travail.

Chaque année, lors de cette journée, plusieurs femmes faisant partie d’associations qui militent pour le droit de la femme organisent des manifestations pour honorer ce jour, mais aussi pour rappeler à toutes les générations de femmes, qu’elles se sont battues et qu’elles doivent encore se battre pour ne pas faire oublier leurs droits. Cette année, le thème que l’on a donné à cette journée est « Droits égaux, Opportunités égales: Progrès pour tous », c’est dans cette idée cette année que quelques femmes militeront au nom de chaque femme.

50e de la mort du père du Refus Global

fondationpar Laurence Dumas

Cette année correspond au cinquantième anniversaire de la mort du peintre et auteur du Refus Global, Paul-Émile Borduas.  La fondation de la maison de PEB située à Mont-St-Hilaire sur le bord de la rivière Richelieu, tient à souligner cette date importante en offrant la possibilité au grand public de visiter la demeure du peintre.  Étant une véritable richesse pour le patrimoine Hilaire Montais, la maison a été gardée intacte ; l’architecture, les meubles style Art-Déco et le paysagement extérieur.

Paul-Émile Borduas a contribué à faire avancer le changement profond de la structure sociale du Québec.  Il est l’un des premiers artistes québécois a s’être taillé une place de choix et à avoir diffusé ses œuvres à l’international.  Il nous a légué le Refus Global, le mouvement automatiste et une innovation certaine au niveau des arts visuels.

En mémoire de Paul-Émile Borduas
Né le 1 novembre 1905 et décédé le 22 février 1960

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