Les étudiants en arts visuels et médiatiques de l’UQÀM exposent
par Ariane Carrier-Cliche
Le temps chaud de ces derniers jours nous rappellent que l’été arrive à grand pas ainsi que la fin de l’année scolaire. Les finissants en arts visuels et médiatiques de l’UQAM en profitent donc pour exposer leurs œuvres au public sous le thème Actes de présence. C’est dans l’ancien théâtre cartier près du métro Place St-Henri que s’est déroulé leur vernissage, ce vendredi 12 mars 2010.
Du sous-sol au grenier, ce sont vingt-et-un artistes de la relève qui ont pris possession de cet ancien théâtre pour présenter leurs œuvres et faire connaître leur démarche artistique auprès d’un public ravi. Plusieurs activités ce sont déroulées tout au long de la soirée pour créer un événement collectif et faire ainsi de cette soirée une réception toute spéciale. Cette exposition ce continue jusqu’au 27 mars. Pour plus d’informations allez visiter leur site : www.actesdepresence.com.
Vote d’affiliation au Vieux
par Amélie Gagné
Du 9 au 12 mars prochains, les étudiants du cégep de la rue Ontario sont invités à voter au référendum afin de savoir s’ils sont intéressés à s’affilier à l’ASSÉ(Association pour une solidarité syndicale étudiante),une organisation regroupant plusieurs cégeps et universités de la province afin d’accéder à la gratuité scolaire.
Les nombreuses affiches, posées un peu partout sur les onze étages du collège, font bien sentir la bataille qu’il y a entre les 2 partis.
Il s’agit du quatrième référendum sur le sujet en moins de dix ans. Durant la semaine, les mascottes des deux partis se baladeront au troisième étage : Un dragon rouge qui a pour slogan : ‘’ Voter oui, c’est voter dragon! ‘’ et du côté du non, un jeune homme dans une boîte en carton avec des barreaux ne laissant voir que ses yeux et demandant aux passants de voter non au référendum afin de le libérer de l’ASSÉ. Une histoire à suivre…
La religion et les garderies
par Eve Lafontaine
On peut dire que le débat concernant la place de la religion au Québec a fait couler beaucoup d’encre ces jours-ci : de la lutte au voile islamique à l’enseignement de la religion dans les garderies, la soi-disant laïcité du Québec ne semble plus savoir sur quel pied danser.
La polémique relative à la laïcité des garderies fut pour sa part de courte durée; la controverse débuta suite à des revendications de la Presse Canadienne en début de semaine concernant de nombreuses places à 7$ offertes à divers organismes religieux transmettant leurs croyances aux enfants fréquentant leurs garderies. Tony Tomassi, ministre de la Famille, répondit alors avec ferveur que l’enseignement de la religion avait sa place à l’intérieur des garderies, et qu’elles étaient libres d’initier la religion aux enfants. Cela ne prit pas plus d’un jour pour que ce dernier réfute sa position et assure au contraire que la religion n’avait pas lieu d’y être. «Dorénavant, l’enseignement religieux ne sera plus accepté dans le réseau de services de garde subventionné par le ministère de la Famille», a-t-il déclaré. Le tout fut confirmé officiellement par l’Assemblée générale qui, jeudi dernier, vota une motion proclamant la laïcité des garderies.
Montréal Danse à la Nuit Blanche
par Alex Delarue
Espace 1.2.3.4. a ouvert ses portes le 27 février, le soir de la Nuit Blanche. Une grande entrée remplie de gens qui attendaient pour pouvoir regarder gratuitement les membres de Montréal Danse en action. Au troisième étage, une petite salle contenait des télés qui diffusaient des extraits de spectacles. Au fond de la pièce, on pouvait voir les danseurs-interprètes Rachel Harris, Fréderic Marier et Benoît Leduc danser. Dans la petite pièce intime, il était possible d’entendre les danseurs respirer et bouger dans leurs mouvements . Ce fut une belle façon d’ouvrir les yeux des gens à la danse contemporaine en les laissant assister à une présentation si intime qu’on pouvait sentir la transpiration des danseurs.
Espérons que les spectateurs amateurs et curieux de la danse fut succomber par cette invitation. À ne pas manquer l’année prochaine, sinon vous pouvez vous rendre à leur site pour acheter des billets au prochain spectacle.
L’homéopathie en marge de l’allopathie
par Sophie B Jacques
L’homéopathie, deuxième médecine au monde, est pratiquée en Allemagne, en Australie, en Belgique, à Cuba, au Québec, etc. Aux Indes seulement, on trouve plus de 200 000 médecins homéopathes et 600 cliniques. Alors pourquoi l’homéopathie rencontre-t-elle tant d’oppositions ?
D’après le rapport déposé le 22 février dernier par le Science and Technology Committee, l’homéopathie ne repose sur aucune base scientifique plausible et son efficacité n’a pas été démontrée au-delà de l’effet placébo.
Un patient ne s’attend à guérir que pour les maux pour lesquels il consulte. Or, un patient qui consulte pour soulager ses migraines, par exemple, peut parfois observer des changements au niveau d’une transpiration trop abondante, ou une d’une douleur lombaire, ou d’une constipation chronique, etc.
Ces améliorations, auxquelles le patient ne s’attend pas, démontrent qu’il ne s’agit pas seulement de l’effet placebo.
Produits principalement à partir de souches de plantes, d’animaux ou de minéraux; les remèdes homéopathiques sont ensuite multipliés en laboratoire, et ce, sans dévaster la flore et la faune de notre planète.
De plus, certaines études démontrent le bénéfice réalisé sur les coûts reliés à la diminution des consultations en médecine conventionnelle et de la consommation de médicaments allopathiques grâce à l’homéopathie ; d’autres, le taux élevé de satisfaction chez les patients qui consultent un homéopathe professionnel (SPHQ).