Luminothérapie pour la Ville de Montréal
par Sébastien Blais
Depuis quelque temps, afin de combattre le manque de lumière, un groupe d’aménagement urbain a décidé de mettre sur pied des systèmes d’éclairage ou, comme ils l’appellent, de luminothérapie. En effet, depuis quelques semaines déjà nous voyons des endroits au centre-ville tel la place des arts, le cloché de l’UQAM ainsi que le parc Émilie-Gamelin à côté de la station Berri UQAM se transformer complètement le soir venu.
De grosses sphères lumineuses, des projections à grande échelle ainsi que de petites lampes qui parsèment un parc sont ses installations et permettent un petit répit dans l’obscurité précoce dans laquelle nous plongent nos mois d’hivers.
Ces installations resteront sur place encore quelques semaines soit jusqu’au 27 février pour les sphères sur la Place des Arts, au 9 février pour le Champ de pixels au parc Émilie-Gamelin et les projections sur l’église Saint-Jacques de l’UQAM prendront fin le 20 mars.
La vie après la retraite
par Kim Décary
La plupart des articles dédiés aux foyers de personnes âgées sont habituellement négatifs. En fin de semaine, quand je suis allé rencontrer les habitants de la résidence ¨Les Terrasses de la Fonderie¨ à Drummondville, construite sur l’ancienne Fonderie Gosselin, j’ai discuté avec eux et ils étaient tous très aimables et profitaient de leur retraite.
Ils sont environ 560 personnes, et ils se connaissent presque tous. Cet établissement constitue une grande famille pour chacun d’entre eux. Une multitude d’activités leur sont offertes en tout temps, de quoi profiter entièrement de leur journée. En plus, j’ai eu la chance de rencontrer une dame qui a fêté ses 100 ans en décembre dernier. Ces amis lui ont organisé une fête pour souligner cet événement remarquable. Plusieurs résidents m’ont dit que toutes les personnes âgées mériteraient d’avoir la chance, comme eux, de séjourner dans un endroit comme celui-ci.
La fête des Neiges édition 2011
La fête des Neiges est de retour au parc Jean-Drapeau. Il y a une foule d’activité à faire comme le rallie de trottinette des neiges de la STM, des spectacles de musique qui reprends et transforment des airs connus en plein air, des glissades pour les petits et les plus grands, du hockey sur glace, du soccer sur neige, des jeux gonflables, des spectacles pour enfants où l’on peut retrouver Théo, Arthur L’Aventurier ou le Boogie Wonder Band et l’on peut même faire des sculptures avec des blocs de neige. Il y a aussi la traditionnelle tire sur neige et d’autres aires de restaurations.
Plusieurs mascottes participent à la fête; il y a Boule de Neige, représentant officiel de la fête des neiges, et d’autres comme Autobus ou les Yoopas. Ouvert uniquement les fins de semaine du 22 janvier au 6 février 2011.
Conversation avec Gabor
De gauche à droite, Michel Campeau, Leo Rosshandler, Gabor Szilasi et Aislinn Leggett .
Toute personne intéressée était conviée, jeudi soir dernier, à une discussion avec le photographe Gabor Szilasi au Musée McCord à Montréal. Ainsi, de nombreuses personnes se sont déplacées sur la rue Sherbrooke pour participer à cette rencontre et, la petite salle étant comble, certains ont même dû s’asseoir au sol pour y assister.
Pour agrémenter la conversation, le photographe de renom était entouré de Michel Campeau et Aislinn Leggett, eux aussi photographes, ainsi que de Leo Rosshandler, artiste-peintre. En plus d’exceller dans des domaines semblables, chacun des trois invités partage une relation d’amitié, de moyenne ou de longue date, avec M. Szilasi, ce qui a donné lieu à des échanges plus qu’honorent à l’égard du photographe. Dans une deuxième partie, on a donné le micro à l’auditoire, participatif et heureux de pouvoir questionner le maître que représente pour certains Gabor Szilasi.
Édition 2011 et la déontologie
par Martin Benoit
Dans cette nouvelle édition de Champs Libres, nous appliquerons une politique de publication plus sévère que les années précédentes.
La déontologie et l’éthique étant une question de survie dans les médias, j’insisterai sur la compréhension et le respect de ces pratiques plus que dans les éditions antérieures.
Fini les semblants de publireportages, l’opinion personnelle de l’étudiant mise de l’avant, les prises de vues au très grand-angulaire de très proche des sujets et autres effets spectaculaires. Fini les mises en scène et les prises de vues au flash obstrusif et invasif. L’usage de Photoshop sera limité à des corrections minimales n’affectant pas le contenu et son message. Nous nous concentrerons sur rapporter les faits visuellement et par écrit le plus fidèlement possible quitte à ce que cette édition en devienne terne.
Il y a souvent confusion des genres dans le photojournalisme et certaines catégories de nouvelles sont plus sujettes que d’autres au gauchissement des styles. Par exemple, dans la catégorie « culturel », un portrait environnemental mis en scène en complicité avec le photographe sera acceptable s’il est fait de sorte à ne pas induire le lecteur en erreur en prétendant être une prise de vue sur le vif. Lors d’une manifestation, la trop grande proximité physique du photographe et du sujet sera à proscrire, car elle pourra agir comme « agent provocateur » chez le manifestant, faussant ainsi la réalité en la provoquant. D’autres exemples et lignes de conduite seront émis toute la session afin de bien faire assimiler ces concepts.
Finalement, une nouvelle colonne, à gauche de la publication, tiendra à jour le lecteur de l’évolution des pratiques déontologiques de Champs Libres.