Les activités d’hiver sur le lac Saint-Pierre
par Marie-Christine Bérubé
Le lac Saint-Pierre, qui déborde dans le fleuve St-Laurent, est situé dans le village de Yamachiche. C’est un bel endroit pour allez faire de la pêche sur glace et le permis, par personne ou par famille, ne coûte que quatre dollars par jour et comprend dix lignes à pêche.
Les pêcheurs peuvent louer une cabane chauffée ou encore installer leur propre cabane, pour la saison complète. Avant de débuter la pêche, il faut percer des trous, à l’aide d’une perceuse à glace. Il doit au moins avoir une personne en tout temps, pour guetter les lignes, au cas où un poisson mordre à l’hameçon. D’autres activités peuvent également être pratiquées sur le lac, tels le patin à glace, le skidoo et les courses d’automobiles. Si vous n’avez jamais fait de pêche sur glace, voici une activité à découvrir en famille et entre amis.
La vie intime des papillons
par Guillaume Barbeau
Du 17 février jusqu’au 25 avril prochain, les papillons de partout à travers le monde envahissent les serres du Jardin Botanique de Montréal. Il s’agit de la 14e édition de cette exposition qui, comme à chaque année, s’adresse autant aux curieux qu’aux passionnés de ces petites créatures fascinantes. En liberté dans une serre acclimatée pour répondre à leurs moindres besoins, les 1500 papillons volent de partout et émerveillent les gens de par leurs couleurs et leurs tailles. Comme c’est souvent le cas pour ce genre d’exposition, le Jardin Botanique met à la disposition des visiteurs plusieurs kiosques d’informations animés par de jeunes gens qui répondent à toutes les questions inimaginables des jeunes et moins jeunes.
Les responsables de l’exposition suggèrent au visiteur averti d’arriver à 9 heures du matin, heure d’ouverture, où les seuls visiteurs sont la plupart du temps des photographes amateurs qui restent des heures à photographier les vedettes de l’expo. Comme quoi il s’agit vraiment de la vie intime des papillons.
Des architectes d’ici reconnus
par Marilyn Forget
Cinq projets du Plateau Mont-Royal remportent les honneurs au Prix d’excellence en architecture de l’ordre des Architectes du Québec.
Ces prix sont décernés depuis 1978, pour souligner le travail des architectes québécois. Parmi les 26 prix présentés, les architectes de chez FABG ont reçu 3 prix pour leur travail du Quat’sous.
Les architectes avaient pour défi de préserver l’esprit d’ancien bâtiment. Leur travail aura été de recréer le plancher de marbre pensé par Paul Buissoneau à l’époque ou le Quat’sous a été construit. Le Quat’ sous était dans la catégorie : bâtiment culturel de plus de 2 millions de dollars. Il aura remporté le premier prix du jury, ainsi que le prix Norman-Slater et le prix du jury MDEIE. Le Plateau Mont-Royal gagne aussi le prix du jury, mais dans la catégorie : bâtiment institutionnel de 5 millions de dollars et plus. Les honneurs vont au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Montréal. Les architectes en question sont : Saia Barbarese Topouzanov architectes. Le second prix va à la Boutique Michel Brisson,Saucier +Perrotte, pour leur aménagement intérieur commercial. Le public est aussi appelé à voter du 1er février au 31 mai ,pour leur projet favori.Un prix de reconnaissance sera remis au printemps au projet ayant le plus de votes. Ceci est pour faire connaître davantage le travail des architectes venant d’ici, qui passe souvent inaperçu. Des 131 projets envoyés, 24 bâtiments ont été retenus.
«Encourager la réussite scolaire par l’implication des gens d’affaires»
par Benoit Robillard
C’est dans la salle de bal de la chambre de commerce de Montréal que madame Line Beauchamp, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, offrait une allocution à propos du décrochage scolaire lors d’une conférence intitulée : Encourager la réussite scolaire par l’implication des gens d’affaires.
En compagnie des invités d’honneurs, Madame Beauchamp a exprimé son désir de voir le décrochage scolaire diminuer dans les prochaines années tout en rappelant qu’il reste encore beaucoup de chemin à faire, autant du coté des parents que du coté des établissement scolaires et du gouvernement. La ministre a aussi mentionné la situation des jeunes qui travaillent durant leurs études et le conflit que cela peut causer avec l’employeur : «Il faut rappeler à l’employeur que la vraie façon d’aider ce jeune-là, et d’aider l’employeur et la société, c’est de s’assurer qu’il finisse l’école.»
Peu avant, plusieurs dizaines de manifestants protestaient devant les portes de la chambre de commerce de Montréal contre la hausse des frais de scolarité.
Laura Vallée photographe
