Mercredi le 27 novembre 2024

La gestion des graffitis

par Gabriel Thibault

Les graffitis dans les rues des villes est un problème depuis déjà très longtemps. Montréal est particulièrement prisé par les graffiteurs, parfois considérés comme des vandales, ou comme des artistes de la rue, selon le point de vue. une chose est sur, la ville met beaucoup d’efforts pour éradiquer le problème avec différentes méthodes dont les murs légaux où les artistes peuvent laisser aller leur imagination sans problèmes.

Au total, la ville de Montréal aura investi en 2009 près de 3,1 millions de dollars afin d’enlever et de nettoyer les murs de ses arrondissements, tout comme la stm qui à investit pour ça part près de trois millions de dollars pour nettoyer les murs intérieurs et extérieurs des métros ainsi que les abribus et les autobus à travers la ville. Le maire de la ville, Gérald Tramblay, affirme que depuis 2006 la récidive dans le centre-ville à baisser de 50% grâce à tous ces efforts.

Les nids de poules de retour


par Marie-Christine Bérubé

L’arriver du printemps réjouis la plupart des Québécois, à l’exception d’un phénomène inévitable lors de la période de dégèle, soit l’apparition des nids de poule.

Pas besoin d’aller bien loin pour apercevoir ces énormes trous qui font le malheur des automobilistes. Ils sont souvent obligés de faire des zigzagues en conduisant, afin d’éviter les nids de poule pour ne pas endommager leurs voitures. De plus, la fonte des neiges remplie les trous d’eau, il faut donc que les piétons soient vigilent lorsqu’ils se promènent sur les trottoirs, pour ne pas se faire éclabousser.  Il est encore trop tôt dans la saison pour effectuer la réparation des routes, de manière définitive, puisque la période de dégèle vient à peine de commencer. Alors soyez prudent et prenez garde si vous devez emprunter les routes du Québec en voiture.

Le Japon calme

Personnes âgées qui marchent près de la douve du château de Wakayama. photo Pierre Nadeau

par Pierre Nadeau au Japon

Humain

Près de 6000 confirmés morts

Le nombre de disparus est stable, mais on s’attend à la fois à ce qu’il baisse à mesure qu’on compare les différentes listes (les morts confirmés sont encore sur la liste des disparus; et plusieurs personnes sont partis d’urgence sans donner d’info) et qu’il monte alors qu’on obtient des bases de données plus précises.

Dans tous les cas, le chiffre de 15 000 + morts et disparus est exagéré. On s’attend à un nombre de morts confirmé autour de 10 000.

La situation se calme alors que les routes et rails sont de plus en plus réouvertes, dégagées. Les produits essentiels sont acheminés vers les refuges des zones dévastées. Il reste encore un nombre considérable de réfugiés (autour de 300 000) et les conditions se détériorent sur place alors que les toilettes et l’hygiène, la nourriture, les carburant et le confort manquent. Les jeunes enfants et les personnes âgées sont affaiblies.

Cependant personne ne panique encore au Japon, sauf beaucoup d’étrangers qui choisissent de fuir la région de Tokyo et Fukushima pour un mélange de peur du nucléaire et des tremblements qui persistent. Les Japonais des zones sinistrées témoignent avec calme et parfois même bonne humeur de leur situation, se réjouissent d’être en vie et travaillent en communauté unie. Aucun vol ou vandalisme n’a été rapporté.

Réacteur

Les niveaux de radioactivité mesurés à la centrale de Fukushima baissent de façon non dramatique, mais considérable.

Il y a six plants-réacteurs. Trois étaient déjà en maintenance lors du tremblement de terre, dont un (le 4) qui n’avait aucun carburant dans son réacteur. Le problème réside en ce que les systèmes de refroidissement ont été arrêtés, laissant les réacteurs (sauf le 4) et les piscines de refroidissement du carburant usé (une par plant) se réchauffer. Lors que le carburant, usé ou non, se réchauffe au point où l’eau s’évapore, le faisant émerger et lui permettant de chauffer encore plus.

Dès le deuxième ou troisième jour, les cinq réacteurs contenant du carburant étaient stabilisés grâce à l’injection d’eau de mer. Ils sont stables depuis, malgré la panique des médias occidentaux.

Le problème résidait avec le refroidissement des piscines de carburant usé qui n’est toujours pas possible. Les piscines des plants 5 et 6 se réchauffent tranquillement, mais ne sont pas dangereuses. Les piscines 1 et 2 sont cause d’inquiétude, mais semblent stables. Les piscines 3 et 4 font l’objet des activités actuelles alors que leur eau s’est évaporée.

Hier soir (heure du Japon) on a réussi à injecter 30 tonnes d’eau à l’aide de camion de pompier dans la piscine du #3, le stabilisant davantage. Un drône américain a réussi à photographier les plants 3 et 4, confirmant la présence d’eau dans les deux, mais la possibilité que le niveau soit encore bas. Hier aussi on a presque complété des travaux permettant d’alimenter en électricité le plant 1 et de là le 2, travaux qui seront complété ce matin (heure du Japon) et permettront de remettre en marche les systèmes de refroidissement de ces plants. Finalement, cette après-midi (heure du Japon) on compte reprendre l’arrosage par camion des piscine de carburant usagé du #3, peut-être aussi du #4.

De façon générale la situation s’est beaucoup calmée, bien qu’elle demeure encore critique.

Il n’y a toujours pas matière à panique. Toujours moins en fait.

Manif comtre la brutalité policière

texte par Valérie Charlebois, photos Valérie Charlebois et Sébastien Blais

Mardi le 15 mars 2011 a eu lieu la 15e manifestation annuelle contre la brutalité policière organisée par la COBP (Le Collectif opposé à la brutalité policière) dans la ville de Montréal.

Dès  le début du regroupement près de la station Place-des-Arts, les policiers ont effectué quelques arrestations au début de la marche, ce qui a scandalisé la COPB. Au total, il y a eu 258 arrestations, mais seulement six pour des entraves au Code criminel. Seulement trois personnes ont été légèrement blessées, dont deux policiers et une citoyenne. Grâce à un revirement soudain de la situation, quand ont débuté des actes de provocations, les policiers ont vite contrôlé le dérapage. Des bombes lacrymogènes ont été lancées afin de dissiper la foule et de pouvoir plus rapidement passer à l’action. Plusieurs spectateurs sont, par la suite, sortie des commerces, restaurants et domiciles afin de voir ce qui ce passait sur la rue Saint-Denis. Certains commerçants sont reconnaissants du contrôle et de l’intervention des policiers cette année.

Incendies et les Jutra

par Jessy Gosselin

C’est ce dimanche, 13 mars 2011 qu’avait lieu l’évènement le plus important dans le domaine du cinéma québécois.

Ce sont les comédiens Sylvie Moreau et Yves Pelletier qui divertissaient la foule en présentant des sketchs absolument farfelus. L’humour était bien là! Sans aucun doute, le film Incendies de Denis Villeneuve a dominé le gala en remportant pas moins de 9 prix, dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et de la meilleure actrice. Parmi les autre gagnants, on compte Claude Legault comme meilleur acteur, Xavier Dolan comme film s’étant le plus illustré hors Québec avec Les amours imaginaires et Jean Lapointe comme meilleur acteur de soutien. Monsieur Lapointe a également eu droit à un touchant hommage, remportant ainsi le prix Jutra-Hommage 2011. Ce prix est décerné à l’unanimité par les membres du Conseil d’administration de la soirée des Jutras pour souligner l’immense talent de Jean Lapointe à travers toutes ses années au cinéma.

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