Lundi le 21 avril 2025

Tire le Coyote à l’Exode

par Manoushka Larouche

C’était en ce mardi 1er mars que jouait Tire le Coyote à l’Exode du cégep du Vieux Montréal. Chaque session, les mardis midi, des groupes défilent sur la scène du petit café du cégep. Cette fois-ci, c’était au tour d’un tout nouveau groupe de musique mélangeant le folk, le country et le rock. Malheureusement, Tire le coyote aura vécu un spectacle qui n’a surement pas dépassé ses attentes puisque que les spectateurs ne semblaient pas être là spécialement pour le concert, mais plutôt par habitude de diner à l’Exode.

Ayant déjà un EP à son actif, Tire le Coyote sortira, son deuxième album en fin mars sur lequel Shampouing, David Cimon, Nicholas Pinette participeront ainsi que Danny Placard qui assurera la réalisation. Le lancement d’album se fera le 29 mars au Quai des Brumes.

Manif contre les hausses des frais de scolarité


photographies par Claude Labrèche-Lemay et Marie Vallières

texte par Marie Vallières

Le jeudi 31 mars se déroulait au centre-ville de Montréal un manifestation nationale contre la hausse des frais de scolarité. Des milliers d’étudiants sont sortis dans les rues afin de dénoncer des mesures du budget Charest, qu’ils trouvent inacceptables.

Le début de cette manifestation s’est très bien déroulé, les manifestants clamant des slogans pour la gratuité scolaire, brandissant des banderoles prônant un gouvernement de gauche, chantant et dansant dans les rues. Par contre, quelques minutes après la fin officielle de la manifestation, devant les bureaux du premier ministre, des étudiants se sont introduits dans l’édifice Loto-Québec, à quelques rues de là. Affrontements, violence, brutalité policière, arrestations, bombes fumigènes, grabuges sur des voitures et prise en chasse policière de manifestants finirent cette manifestation sur une bien triste note. Encore une fois, malheureusement, des événements atténuent la portée du message initial de cet acte revendicateur.

Malaise sur scène pour les Jérolas


par Mylène Lessard

Le 31 mars, au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts avait lieu le premier spectacle retrouvaille médiatisé des Jérolas. Un duo de chanteurs comiques constitué de Jean Lapointe et Jérôme Lemay. Une soirée qui devait être festive s’est transformée en drame quand, durant un succès de Jean Lapointe (Si on chantait ensemble), M. Lemay est tombé inconscient sur sa chaise. La deuxième partie a été annulé, le spectacle n’a duré que 40 minutes

Après avoir repris conscience, l’homme de 77 ans a demandé à ce que l’on prolonge l’entracte pour pouvoir remonter sur scène heureusement la requête de M.Lemay a été refusée et celui-ci a été conduit à l’hôpital pour plus de sécurité. Sébastien G. Côté, directeur marketing, communication a révélé au médias, qu’il y a une ou deux semaines, Jérôme Lemay avait eut un malaise semblable lors d’un rodage du spectacle à Saint- Eustache. Les gens qui le souhaitent pourrons être remboursé et pour les autres dates de spectacle rien n’est encore certain, reste à voir l’état de santé de M.Lemay.

Art et politique chinoise


par Michaëlle Charette

En accompagnement avec l’exposition « L’empereur guerrier de Chine et son armée de terre cuite » au Musée des beaux-arts de Montréal, l’exposition d’art contemporain Chinois Drapeau Rouge est exposée au sous-sol du musée.

Depuis l’événement de la Place Tiananmen en 1989, la Chine est devenue une partie importante de la scène d’art contemporain à travers le monde. La militarisation, le déplacement des populations, les mutations de l’industrie, la coalition complexe entre l’idéologie communiste et l’économie… Ce pays en véritable voie de devenir la première puissance mondiale, nous est déconstruit par ses artistes qui prennent des risques pour redéfinir leur rôle et conquérir un espace d’expression vital. Ces artistes utilisent plusieurs media différents afin d’exprimer leurs idées à l’aide de méthodes traditionnelles, comme la sculpture, ou encore à l’aide des nouveaux médias tels le cinéma et la photographie. Un portrait de la Chine dressé par différents artistes émergents de la scène contemporaine.

Un graffiti artistique?


par Antoine Rabeau Daudelin

Depuis plusieurs années, le graffiti est un fléau dans les villes du monde entier. Certains clament sa légitimité, comme quoi il s’agit d’Art. Mais qu’en est-il réellement?

Si nous nous promenons dans l’enceinte même du cégep du Vieux Montréal, nous apercevons des graffitis un peu partout. Si l’on passe outre des murales dans l’aile des comités thématiques, les graffitis qui se retrouvent sur les murs sont l’oeuvre de gens avec un sens artistique moindre. Des paroles grossières, voir des attaques envers l’administration du collège se retrouvent peinturées sur les murs.

Des louanges à la scatophilie en passant par des fuck les fachistes, toutes les opinions sont librement inscrites. Une dégradation du bien public, puisque les murs sont visibles à tous et les opinions sont celles d’une minorité. « Une murale serait plus artistiques » de dire un membre des comité thématiques.

L’Art… est-ce réellement cela? N’est-ce pas un peu plus que des paroles gratuites? L’Art ne se doit pas d’être beau? Ou la beauté est-elle subjective?

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