Depuis plusieurs années, le graffiti est un fléau dans les villes du monde entier. Certains clament sa légitimité, comme quoi il s’agit d’Art. Mais qu’en est-il réellement?
Si nous nous promenons dans l’enceinte même du cégep du Vieux Montréal, nous apercevons des graffitis un peu partout. Si l’on passe outre des murales dans l’aile des comités thématiques, les graffitis qui se retrouvent sur les murs sont l’oeuvre de gens avec un sens artistique moindre. Des paroles grossières, voir des attaques envers l’administration du collège se retrouvent peinturées sur les murs.
Des louanges à la scatophilie en passant par des fuck les fachistes, toutes les opinions sont librement inscrites. Une dégradation du bien public, puisque les murs sont visibles à tous et les opinions sont celles d’une minorité. «Une murale serait plus artistiques» de dire un membre des comité thématiques.
L’Art… est-ce réellement cela? N’est-ce pas un peu plus que des paroles gratuites? L’Art ne se doit pas d’être beau? Ou la beauté est-elle subjective?