Le décès de Mathilde Blais honoré par un aménagement urbain
L’organisme Vélo fantôme, a souligné la réalisation de l’aménagement sous le viaduc des Carrières, en rendant hommage à Mathilde Blais, qui est décédée à vélo à cet emplacement.
Pendant la cérémonie du 2 mai, la mère de Mathilde Blais était entourée de plusieurs cyclistes et quelques élu(e)s dont Monsieur Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien et député de Laurier-Sainte-Marie, Madame Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et députée de Pointe-aux-Trembles, ainsi que Madame Valérie Plante, mairesse de Montréal.
Le retrait du premier vélo fantôme a été fait avec l’accord de la famille et sera installé au Musée de la civilisation de Québec. La réflexion sur les dangers reste encore un travail en cours.
Une tempête importante frappe le sud du Québec
Ce mardi 2 février 2021, une tempête déferle sur la ville de Montréal. Les averses de neige ont commencé en avant-midi et persistent encore en début d’après-midi. Des vents allant jusqu’à 46 km/h secouent la ville. Des accumulations allant jusqu’à 10 à 20 centimètres sont attendues sur la région de Montréal.
La combinaison des facteurs vent et précipitation ont nettement affecté la visibilité routière sur l’autoroute 15, l’autoroute 20 et l’autoroute 25. De plus, la chaussée se fait rapidement couvrir par la neige, la vigilance au volant est donc de mise. Toutefois, les écoles de la région restent ouvertes malgré les conditions météorologiques.
Les propriétaires de voitures sur l’île de Montréal devront s’attendre à déplacer leur véhicule dans les prochains jours dû aux éventuelles opérations de déneigement.
Bref, si la température cause certaines obligations et certains mécontentements chez les adultes, les tout-petits pourront, eux, en profiter et faire des bonshommes de neige.
Solidarité et COVID-19
La COVID-19 fait beaucoup de victimes. Pas seulement au niveau physique, mais aussi au niveau psychologique.
Sophie, mère de deux enfants, est en arrêt de travail depuis octobre dernier suite à une psychose engendrée par un désordre neurochimique. L’anxiété, le stress et la dépression font leurs ravages. Mais Sophie, soutenue par ses proches, ne perd pas espoir. La COVID-19 aura au moins permis un grand élan de solidarité : « Sans eux, je n’y serais jamais arrivée. » dit-elle. Étant travailleuse autonome, l’argent ne rentrait plus. Mais son entourage et ses nombreux amis ont su l’aider au travers de ces longs mois sans revenus. La malchance avait aussi frappé en mai dernier, en plein milieu de la crise, alors que sa clinique d’ostéopathie doit fermer ses portes, n’étant pas reconnue comme un service essentiel. Sophie, sans emploi, décide d’aller au front. Après un mois comme aide de service en CHSLD, elle contracte le fameux coronavirus. Sa famille aussi est touchée. Tous s’en sont sortis, heureusement sans trop de peine.
La COVID-19 fut une grande épreuve qui aura finalement permis à Sophie et sa famille d’apprendre deux grandes leçons : la résilience et la solidarité.
Le froid arrête les graffeurs
Depuis longtemps, ce pont permet aux gens de s’exprimer librement. Situé proche du métro Préfontaine à Hochelaga, ce pont est très populaire pour les graffeurs. Il est l’un des rares endroits où ils ont le droit de faire du graffiti légalement.
Les artistes utilisent cette toile géante durant toute l’année, hiver comme été. Mais, la fin de semaine du 30 janvier 2021, la température ressentie était de -23 degrés. Cette température a empêché les graffeurs de s’épanouir. Ce froid glacial a complètement empêché les artistes d’y travailler. En temps habituel, il y a souvent une panoplie de personnes qui travaillent sur des œuvres sous le pont. Mais ce froid a frappé tellement fort qu’il a laissé le pont sans artistes.
Certains piétons qui marchent dans le coin peuvent tout de même admirer les œuvres. Dans ces conditions hivernales, les gens qui sont venus observer le pont sont également plus rares qu’à l’habitude.
Pandémie et université ne font pas bon ménage
Depuis le printemps 2020, la Covid-19 a bouleversé la vie de milliers d’étudiants universitaires du Québec.
Cours en ligne, examens à domicile, cours en présentiel, autant de nouveautés et de méthodes d’enseignement auxquelles ils ont dû s’adapter rapidement. Et si, bien avant la crise sanitaire, les étudiants se plaignaient déjà du trop-plein de travaux exigés par le milieu universitaire, la pandémie n’était pas pour arranger les choses. En effet, cours à distance oblige, les examens sont transformés en travaux avec des dates de remises très rapprochées, souvent programmées pour la fin de session. Les étudiants se retrouvent ainsi face à un niveau d’exigence qui n’est pas sans nourrir leur anxiété de performance et affaiblir leur confiance en soi.
Cependant, à l’heure où l’anxiété chez les jeunes du primaire et du secondaire et l’adaptation chez les enseignants font couler beaucoup d’encre, il est rare d’entendre parler du mal qui range nos étudiants universitaires. Ils subissent en silence l’impact de la pandémie, noyés dans leurs remises de travaux. Il ne faut donc pas s’étonner de voir la liste des abandons s’allonger au cours des prochains mois.