par Zoé Pouliot-Masse

Il existe quatre marchés publics à Montréal. Ouverts 361 jours par année, ces marchés  reçoivent des milliers de visiteurs qui, pour la plupart, ne verront jamais ce qui se passe avant l’ouverture. Marché Jean-Talon, dimanche matin, 6h45, les marchands zigzaguent entre les caisses et les chariots d’épicerie remplis de fruits et de légumes qui attendent d’être empilés. On s’échange blagues et histoires avant l’arrivée des premiers clients. Même scénario au marché Atwater.

À la poissonnerie, on vérifie les stocks et on remplit les comptoirs minutieusement. Chez le boucher, le gobelet de café est posé à côté des couteaux et des pièces de viandes à préparer. Le soleil n’est même pas encore levé et les marchands sont prêts pour une longue journée, mais surtout, ils savent que ce sera à refaire le lendemain à la même heure.