par Caroline Cousineau
«Handbags, Handbangs»
«Watches, Handbags, Chanel, Louis Vuitton, Rolex»
Plongée en plein coeur du Chinatown de New York, sous le soleil de midi, on se fait accoster, presque harceler, par toutes sortes de «dealers». Certains vendent des montres, des sacs à main ou des bijoux de toutes sortes. Des copies ou de la marchandise de contre façon? Il est facile de se laisser entrainer par la curiosité et le mystère entourant ce phénomène new-yorkais.
«Handbags, Handbags»
Au coin de la rue, sur Canal Street, une jeune femme sortant de nulle part, nous bloque le passage et s’écrit «Handbags, Handbags, Chanel, Prada, Louis Vuitton, do you want handbags?», brandissant une fiche avec tous les modèles de sacoches de grands designers. Sous l’effet de la curiosité et de l’aventure, nous acceptons de jeter un regard à sa fiche. Quelques minutes plus tard, nous sommes en train de la suivre à pied, à grande vitesse, à travers les ruelles du Chinatown. On arrive enfin à une camionnette stationnée sur la rue. La jeune femme jette un regard inquiet autour d’elle et nous lance : » Go, go, inside, go go» en ouvrant la porte arrière du véhicule. Nous nous précipitons à l’arrière, prenant place sur un banc aménagé, entouré de montagnes et de montagnes de sacs à main. «What do you want, what do you want? Prada? Chanel? Jimmy Choo?» Elle les vend 150$ pièce. Ils sont magnifiques, mais leur authenticité est en doute. Bien qu’ils sont accompagnés de certificats d’authenticité, nous ne sommes pas dupes. Nous avons finalement réussi à nous en tirer avec deux superbes sacs à main Chanel pour 35 et 40$. Dès qu’elle a obtenu son argent, elle a ouvert la porte et s’est écriée : » Out, Out, Out, Fast». Et nous avons pris des chemins divergents…