par Sophie B Jacques
L’homéopathie, deuxième médecine au monde, est pratiquée en Allemagne, en Australie, en Belgique, à Cuba, au Québec, etc. Aux Indes seulement, on trouve plus de 200 000 médecins homéopathes et 600 cliniques. Alors pourquoi l’homéopathie rencontre-t-elle tant d’oppositions ?
D’après le rapport déposé le 22 février dernier par le Science and Technology Committee, l’homéopathie ne repose sur aucune base scientifique plausible et son efficacité n’a pas été démontrée au-delà de l’effet placébo.
Un patient ne s’attend à guérir que pour les maux pour lesquels il consulte. Or, un patient qui consulte pour soulager ses migraines, par exemple, peut parfois observer des changements au niveau d’une transpiration trop abondante, ou une d’une douleur lombaire, ou d’une constipation chronique, etc.
Ces améliorations, auxquelles le patient ne s’attend pas, démontrent qu’il ne s’agit pas seulement de l’effet placebo.
Produits principalement à partir de souches de plantes, d’animaux ou de minéraux; les remèdes homéopathiques sont ensuite multipliés en laboratoire, et ce, sans dévaster la flore et la faune de notre planète.
De plus, certaines études démontrent le bénéfice réalisé sur les coûts reliés à la diminution des consultations en médecine conventionnelle et de la consommation de médicaments allopathiques grâce à l’homéopathie ; d’autres, le taux élevé de satisfaction chez les patients qui consultent un homéopathe professionnel (SPHQ).