Depuis le printemps 2020, la Covid-19 a bouleversé la vie de milliers d’étudiants universitaires du Québec.
Cours en ligne, examens à domicile, cours en présentiel, autant de nouveautés et de méthodes d’enseignement auxquelles ils ont dû s’adapter rapidement. Et si, bien avant la crise sanitaire, les étudiants se plaignaient déjà du trop-plein de travaux exigés par le milieu universitaire, la pandémie n’était pas pour arranger les choses. En effet, cours à distance oblige, les examens sont transformés en travaux avec des dates de remises très rapprochées, souvent programmées pour la fin de session. Les étudiants se retrouvent ainsi face à un niveau d’exigence qui n’est pas sans nourrir leur anxiété de performance et affaiblir leur confiance en soi.
Cependant, à l’heure où l’anxiété chez les jeunes du primaire et du secondaire et l’adaptation chez les enseignants font couler beaucoup d’encre, il est rare d’entendre parler du mal qui range nos étudiants universitaires. Ils subissent en silence l’impact de la pandémie, noyés dans leurs remises de travaux. Il ne faut donc pas s’étonner de voir la liste des abandons s’allonger au cours des prochains mois.