Vendredi le 22 novembre 2024

La fonction sociale des graffitis dans un contexte d’éducation

henrie-gouin1-3rachelle2par Rachel Henrie-Gouin

Un étudiant anonyme propose ses services pour «décorer» les casiers du cégep du Vieux Montréal avec des dessins pour le prix de dix dollars par casier.

Si l’on fait ne serait-ce que quelques pas dans la section en question, il est impossible d’ignorer les centaines de graffitis qui, selon certains, permettent de donner de la personnalité à l’endroit et, pour les autres, nuisent à l’ambiance d’apprentissage.  Mais sont-ils vraiment des fléaux?

Le cégep du Vieux Montréal ne présente pas une abondance de dessins et de propos dérangeants sur ses façades extérieures, contrairement au cégep de Rivière-du-Loup qui, en 2012, affichait sur l’un de ses murs des images choquantes telle qu’une croix gammée. Évidemment, il serait incorrect d’attribuer à cette institution des valeurs aussi haineuses en se basant uniquement sur ces graffitis. Cependant, une question reste en suspens : devrait-on considérer les inscriptions et les dessins dans les cégeps du Québec comme étant un moyen d’expression ou comme une nuisance? Devrait-on leur accorder autant d’importance?