Un étudiant anonyme propose ses services pour «décorer» les casiers du cégep du Vieux Montréal avec des dessins pour le prix de dix dollars par casier.
Si l’on fait ne serait-ce que quelques pas dans la section en question, il est impossible d’ignorer les centaines de graffitis qui, selon certains, permettent de donner de la personnalité à l’endroit et, pour les autres, nuisent à l’ambiance d’apprentissage. Mais sont-ils vraiment des fléaux?
Le cégep du Vieux Montréal ne présente pas une abondance de dessins et de propos dérangeants sur ses façades extérieures, contrairement au cégep de Rivière-du-Loup qui, en 2012, affichait sur l’un de ses murs des images choquantes telle qu’une croix gammée. Évidemment, il serait incorrect d’attribuer à cette institution des valeurs aussi haineuses en se basant uniquement sur ces graffitis. Cependant, une question reste en suspens : devrait-on considérer les inscriptions et les dessins dans les cégeps du Québec comme étant un moyen d’expression ou comme une nuisance? Devrait-on leur accorder autant d’importance?