«Allez-up» ouvre ses nouvelles portes
par Olivier Quirion-Deslauriers
Montréal — Le centre d’escalade, situé à Pointe-Saint-Charles, dans l’ouest de l’ile de Montréal, a ouvert ses portes aux grimpeurs le jeudi 6 septembre dernier. L’institut, qui était situé au 1339 rue Shearer depuis 1996, a déménagé cette année. Si le centre ne s’est pas déplacé très loin, soit au 1555 rue Saint-Patrick, c’est au plus grand plaisir des grimpeurs. Ces derniers bénéficient maintenant de plus grandes parois.
Comme à son habitude environnementale, le gérant a choisi de recycler une ancienne usine comme nouvel emplacement. Avec ses plafonds qui ont doublé de hauteur et sa plus grande superficie, les 100 nouvelles voies du gymnase peuvent maintenant aller jusqu’à quinze mètres de hauteur. L’ancienne usine de la Redpath accueillera 350 grimpeurs au lieu du petit 130 que pouvait contenir l’ancien espace, qui semble plutôt à l’abandon. Même si les travaux ne sont pas tout à fait terminés, les grimpeurs peuvent quand même aller pratiquer leur sport de grimpe favori.
Lancement d’un collectif sur le printemps québécois
par Clara Touchette Lacasse
La librairie Le port de tête célébrait le second lancement du collectif artistique « Je me souviendrai : 2012 – mouvement social au Québec », le 31 août dernier.
Cette initiative, amorcée par le bédéiste André Kadi, qu’on connait également sous le nom de Soulman, souligne le printemps québécois et le mouvement social majeur qu’il a catalysé. Rassemblant une gamme d’illustrateurs, d’écrivains, de journalistes, de chroniqueurs et de bédéistes en tous genres, cette oeuvre, d’un éclectisme criant, livre un message éloquent; c’est par la diversité de son contenu et par la richesse de ses éléments que l’ouvrage semble prendre forme en évoquant, par les voix de plusieurs artistes, un même message.
Le lancement de vendredi dernier, donnant sur la populaire vente de trottoir tenue sur la rue Mont-Royal, offrait la chance aux curieux comme aux fiers partisans de la lutte étudiante, de recevoir les dédicaces de quelques personnalités ayant participé au collectif.
Les grands voiliers de retour
par Suzie Ménard
C’est du 13 au 16 septembre qu’a lieu la troisième édition des grands voiliers! Ils viennent jeter l’ancre au quai Jacques-Cartier, dans le Vieux-Port de Montréal, pour accueillir les visiteurs cette année encore.
De jour comme de soir, les grands voiliers, au nombre de cinq, invitent ceux qui le désirent à les visiter pour le coût de 10 $ par adulte et 7 $ par enfant. Au programme, de l’animation publique, des prestations musicales, des maquillages pour les enfants et des feux d’artifice en fin de soirée. De plus, il y a le Cabaret du Pirate présenté qui, pour 50 $, offre l’accès au bateau, un menu style buffet ainsi qu’une consommation gratuite. Finalement, au quai, une quarantaine de chapiteaux avec divers commerces et restaurants.
Françoise David élue dans Gouin
par Martin Benoit
La seconde porte-parole de Québec Solidaire a été élue mardi soir dans Gouin.
Une lutte difficile contre le péquiste Nicolas Girard, adversaire costaud du parti Libéral à l’Assemblée nationale. Françoise David a mené une campagne exemplaire en débutant par un débat des chefs qui a fait couler beaucoup d’encre en sa faveur.
L’énergie à l’Olympia, où se déroulait la soirée d’élection pour Québec Solidaire, débordait d’enthousiasme. La foule a, par contre, semblé très désapprobatrice de l’élection de Léo Bureau-Blouin dans Laval des Rapides. Qui aurait de l’être?
La police à l’Université de Montréal
par Yohann Demers-GIngras
C’était lundi le 27 août que les associations étudiantes de l’Université de Montréal qui n’avaient pas reconduit la grève retournaient en classe. Malgré les votes de reconduction qui affectaient environ 2000 personnes, les cours avaient quand même lieu.
Plus tôt cette semaine, l’administration a envoyé une note à l’interne disant que si « le climat est impropre à donner un cours (bruits, perturbations, etc.) », le professeur devait annuler le cours et avertir la sécurité.
Or, tous les cours ont été perturbés, mais seulement trois ont obtenu une levée de cours. L’administration, qui avait engagé plus de gardiens de sécurité que d’habitude, a fait appel au SPVM pour intervenir sur le campus. Sept personnes ont été détenues dans une classe par la sécurité de l’école pendant environ trois heures, pour avoir perturbé la tenue du cours.
Les gardes de sécurité étaient particulièrement répressifs. Ils ont procédé à des arrestations arbitraires, pouvoir qu’ils ne possèdent pas et usaient d’une force abusive à l’encontre des étudiants. La présence de la police dans un établissement d’études supérieures était incompréhensible pour plusieurs. Médiatrice pour le SPVM, J. Mensales, s’est d’ailleurs exprimée sur le sujet, disant qu’elle ne comprenait pas que la police intervienne dans ce genre de contexte.
Le piquetage dur se déroulera toute la semaine sur le campus de l’UdeM.
Laura Vallée photographe
