par Cloé Chagnon-Gagné
Lundi 8 mars était la journée internationale de la femme. Les féministes se réjouissent de cette journée, car elle souligne le travail fait pour enrayer l’inégalité entre hommes et femmes un peu partout dans le monde. Par contre, détrompez-vous, être féministe ne signifie pas être «pro femmes» mais plutôt contre le sexisme.
Christine Roy, anciennement directrice de l’école secondaire Jeanne Mance de Montréal est un bon exemple du progrès fait dans les environs car elle occupait un poste avec un certain pouvoir et un certain statut. Elle signale qu’au début de sa carrière, les directrices étaient plutôt rares dans la commission scolaire de Montréal, elles étaient en minorité par rapport aux directeurs. Maintenant, le rapport est d’environ 50-50. Les femmes sont dorénavant plus prises au sérieux, c’est un pas dans la bonne direction.
Si on prend exemple avec le monde entier, 90% des travailleurs sont des femmes et pourtant 99% des richesses appartiennent à des hommes. Cette statistique plutôt choquante prouve qu’il y a encore des inégalités et des injustices. C’est pourquoi la lutte continue.