Des adolescents qui s’abandonnent à leurs écrans au lieu de profiter des joies du plein air, voilà ce qui inquiète de nombreux parents du Québec.
En effet, l’école, le sport et les contacts humains deviennent de piètres arguments pour tenter de sortir ces jeunes de leurs cocons virtuels.
«Ce que je trouve ambigu, c’est qu’avec ces technologies, ils ont tellement de conversations en même temps, que ce soit via leurs jeux vidéo ou bien les réseaux sociaux, qu’ils sont toujours actifs socialement. Mais où sont les véritables liens aujourd’hui? Les liens réels, ceux qui se passent à l’air frais? C’est ce qui m’inquiète. J’ai l’impression que tout cela nuit à leur autonomie sociale ou individuelle. Tout se passe dans un écran, comme une illusion’’, confie Annie, une maman d’un adolescent de 16 ans passant un temps record seul dans son sous-sol. De plus, ce n’est pas qu’au Québec que cette situation est grondante. Effectivement, l’édition française Le monde a rapporté, en 2014, qu’un adolescent sur huit développera un usage problématique de jeux vidéo.
La société devrait-elle se pencher d’avantages sur l’efficacité des moyens de motivation utilisés auprès des jeunes?