C’est au 7e étage du SCFP (Syndicat canadien de la fonction publique) sur Crémazie Est, à Montréal, à 10h30 ce matin qu’a eu lieu le discours de contestations juridiques de Marc Ranger par rapport à la loi 3. Il était accompagné de Claude Leblanc, Ronald Cloutier ainsi que Maître Annick Desjardins et autres affiliations. Un communiqué de presse a été remis à chacune des personnes présentes.
Monsieur Ranger, embrasé pendant son discours, assure que les gens contraints par la loi 3 méritent leur droit à une retraite descente. Parmi les associations des pompiers affectés par cette nouvelle loi: Montréal, Laval, Longueuil, Gatineau ainsi que Québec. Une morosité règne : la tension et la confusion étaient naturellement au rendez-vous. Monsieur Ranger et ses acolytes espèrent faire reconnaître aux tribunaux qu’il y a eu un non-respect des anciennes lois, qu’audacieusement, ils n’ont pas respectés la charte des droits et de la liberté sous la section de la loi 15. Une frustration ressentie envers cette non-prise de décision et ce retardement envers les fonds. Il trouve lui aussi que cette loi 3 mériterait d’être reconnue comme illégale.
« Nous allons faire ce qu’il se doit pour faire en sorte que cette décision finale soit prise rapidement » a déclaré Maître Annick Desjardins vers 10 h 45 ce matin. « Nous voulons réparer les dégâts », a enchaîné Marc Ranger. En tout, 72 régimes sont affectés par la loi 3 et seulement 12 requêtes sont distinctes.