Vendredi le 17 mai 2024

30 000 manifestants contre l’austérité

 

Des manifestants célèbrent la réunion des deux parties de la manifestation qui s'était scindée un peu plus tôt.

Des manifestants célèbrent la réunion des deux parties de la manifestation qui s’était scindée un peu plus tôt.

Sylvestre_Avatarpar Olivier Sylvestre

Environ 30 000 personnes ont pris les rues du centre-ville ce vendredi 31 octobre sous le thème « L’austérité est une histoire d’horreur » pour s’opposer aux politiques du gouvernement libéral.

L’estimation, venant des organisateurs de la manifestation, n’a pas encore été confirmée par les autorités.

Dix cégeps et cinq universités partout au Québec étaient en grève aujourd’hui pour participer à la manifestation. Au total, 82 000 étudiants ont décidé de ne pas aller à leurs cours pour l’occasion.

En plus d’étudiants, la manifestation a compté de nombreux membres de syndicats, dont la FTQ et la CSN, et des groupes communautaires.

Le SPVM a déclaré la manifestation illégale pour ne pas avoir donné d’itinéraire trente minutes après son départ à 11 h 30. Cependant, aucune arrestation n’a eu lieu et la manifestation s’est déroulée sans heurt.

Le président de la Fraternité des Policiers, Yves Francoeur, syndicat des policiers, avait déclaré hier en entrevue avec Caroline Proulx à Radio 9 au sujet de la manifestation prévue : « On peut difficilement blâmer les gens de ne pas se soumettre à la règlementation quand on voit que le gouvernement actuel déchire des ententes. Présentement dans le contexte actuel avec le gouvernement qu’on a c’est difficile de dire aux gens de respecter les réglementations et les lois en vigueur! » Un enregistrement de l’entrevue est disponible ici.

Lien pour l’entrevue à Radio 9

Le sentiment était généralisé parmi la foule que les policiers ne mettraient pas fin brutalement à la manifestation tant qu’il n’y aurait pas d’actes de violence ou de bris matériels, contrairement à la dernière manifestation contre l’austérité l’année dernière. Le SPVM n’a fait aucune déclaration à ce sujet.

Le premier ministre Philippe Couillard a déclaré au sujet de la manifestation selon Radio-Canada qu’il n’écouterait pas les cris des gens dans la rue et qu’il ne reculerait pas sur ses mesures d’équilibre budgétaire.

Au même moment aujourd’hui, d’autres manifestations se déroulaient en parallèle à Rimouski, Jonquière, Baie-Comeau, La Tuque et Sherbrooke.