C’était lundi le 27 août que les associations étudiantes de l’Université de Montréal qui n’avaient pas reconduit la grève retournaient en classe. Malgré les votes de reconduction qui affectaient environ 2000 personnes, les cours avaient quand même lieu.
Plus tôt cette semaine, l’administration a envoyé une note à l’interne disant que si « le climat est impropre à donner un cours (bruits, perturbations, etc.) », le professeur devait annuler le cours et avertir la sécurité.
Or, tous les cours ont été perturbés, mais seulement trois ont obtenu une levée de cours. L’administration, qui avait engagé plus de gardiens de sécurité que d’habitude, a fait appel au SPVM pour intervenir sur le campus. Sept personnes ont été détenues dans une classe par la sécurité de l’école pendant environ trois heures, pour avoir perturbé la tenue du cours.
Les gardes de sécurité étaient particulièrement répressifs. Ils ont procédé à des arrestations arbitraires, pouvoir qu’ils ne possèdent pas et usaient d’une force abusive à l’encontre des étudiants. La présence de la police dans un établissement d’études supérieures était incompréhensible pour plusieurs. Médiatrice pour le SPVM, J. Mensales, s’est d’ailleurs exprimée sur le sujet, disant qu’elle ne comprenait pas que la police intervienne dans ce genre de contexte.
Le piquetage dur se déroulera toute la semaine sur le campus de l’UdeM.