par Andrée Henry-Laroche

Depuis les événements du vendredi dernier au cégep du Vieux Montréal, tout est confus. On sait plus ou moins ce qui s’est produit, certains rapportent que c’était des étudiants du cégep qui ont semé la pagaille, d’autres prétendent que ce sont des manifestants aléatoires qui n’étaient là que pour jouer du coude avec les autorités. Bref, sans lieu de réunion avec les policiers dans la mêlée, c’était difficile de pouvoir faire le point sur les événements passés et à venir.

Ce lundi, on y discutait principalement d’idées pour faire avancer la cause et comment faire passer les idées par le plus de médias possibles. Les étudiants veulent tout sauf être ignorés, c’est la voie d’une génération qui exprime d’importantes valeurs face à l’éducation, des valeurs qui sont opposées au fonctionnement actuel du gouvernement. Toutefois, la tension des étudiants pour se faire entendre au square Émilie-Gamelin à 16h était palpable, malgré toute leur bonne volonté de concentration pour les affaires dites plutôt « bureaucratiques ».