par Antoine Rabeau Daudelin

Aujourd’hui, soit le 10 février 2011, l’association étudiante du cégep du Vieux-Montréal (AGECVM) organisait une manifestation pour crier haut et fort leur indignation face à la hausse des frais de scolarité. Par contre, lors de leur passage près des bureaux de Quebecor sur la rue St-Jacques, plusieurs dizaines d’étudiants entrèrent dans l’édifice.

Voulant faire un coup d’éclat contre le capitalisme, c’est par une entrée forcée, causant évacuation obligée des bureaux de Quebecor, que les manifestants ont tenté d’en arriver à leurs fins. «Les gens ont dû sortir sur le trottoir, alors pour un moment Quebecor a arrêté de fonctionner ». Pour l’ASSÉ (Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante), Quebecor, c’est « du pain et des jeux ».

La police était, bien évidemment, sur le qui-vive, cherchant une raison pour procéder à des arrestations. Des bombes fumigènes auraient été lancées dans l’enceinte du bâtiment ainsi qu’à l’extérieur, lors de ladite manifestation.