par Karyne Bond

L’alerte au blizzard maintenant annoncée chez nos voisins du sud, on en ressent les effets en ce 2 février à Laval. Marcheurs emmitouflés dans leurs pelures d’oignon, conditions routières exécrables et par conséquent, retard dans les transports en commun… Nous voilà finalement dans la saison des bottes de poils!

Sur le boulevard Cartier, les gens s’entassent dans de minuscules abris-bus, dans l’espoir de pouvoir arriver à temps à leurs occupations, mais aucun autobus ne passe de notre côté du boulevard. Mme Poirier, 57 ans témoigne : « J’attends ici depuis 25 minutes, 2 autobus étaient sensés passer… Alors voilà, je prends congé du travail aujourd’hui et je rentre mettre mon pyjama en “flannelette”! » Pendant qu’une jeune travailleuse appelle son supérieur pour annoncer son retard, j’observe le nombre de personnes qui ont attendu avec moi depuis maintenant 30 minutes, plusieurs ont rebroussé chemin, et d’autres gardent espoir de voir leur autobus arriver. 50 minutes plus tard, il ne reste que 2 personnes dans l’abri-bus parmi les 8 qui y étaient.